Dans un dénouement inattendu et porteur d'espoir, le gardien de la paix de 2e grade Manye, en service au groupement mobile d'intervention (GMI) de la ville de Buea, a été libéré par ses ravisseurs le 10 septembre. Cette libération intervient après un enlèvement qui avait suscité de vives inquiétudes, et après un long interrogatoire filmé au cours duquel il avait été menacé d'exécution.

Le récit de l'histoire de Manye révèle la détermination et la résilience dont font preuve de nombreux fonctionnaires de police et civils au Cameroun, confrontés à des défis complexes liés à l'insécurité et à la violence perpétrée par des groupes armés.


Manye, en service au GMI de Buea, avait été enlevé par des hommes armés le samedi précédent. Son enlèvement avait suscité une vive émotion au sein de la communauté et au-delà. Dans la région du Sud-Ouest, qui a été le théâtre de plusieurs attentats perpétrés par des bandes armées, la situation est extrêmement précaire.


Pendant sa captivité, Manye a été soumis à un long interrogatoire filmé, une expérience éprouvante qui a été partagée sur les réseaux sociaux. Au cours de cet interrogatoire, il avait été menacé d'exécution, faisant planer une lourde menace sur sa vie et semant l'angoisse parmi ses proches.


Cependant, la libération de Manye est un exemple puissant de la résilience du peuple camerounais et de la persévérance des forces de sécurité dans des situations difficiles. Alors que la région du Sud-Ouest est confrontée à des défis sécuritaires constants, la bravoure de Manye et la mobilisation de la société civile pour sa libération sont un témoignage de la détermination du Cameroun à surmonter ces épreuves.

La semaine précédente, la région avait été secouée par plusieurs actes de violence, dont l'assassinat de trois personnes à Muea pour avoir enfreint le mot d'ordre de villes mortes, ainsi que la tragique perte de vie d'une élève lors d'un affrontement entre les indépendantistes et l'armée à Kumba.