C’est une information relayées par le très renseigné site Mimi Mefo Info. L’on apprend qu’un raid a été fatal pour les séparatistes ambazoniens qui affrontent dans le NOSO les forces loyalistes de Yaoundé et sèment la terreur dans le NOSO.
Selon les informations, les deux combattants ambazoniens auraient été tués et plusieurs autres blessés par les forces militaires à Mamfe, division Manyu de la région du Sud-Ouest.
Ils ont été tués à la suite d'un raid militaire du sixième bataillon d'intervention rapide (BIR) basé à Mambanda, a indiqué un rapport du Guardian Post, cite Mamfe
Les détails précisent que l’offensive a eu lieu il y a une dizaine de jour notamment dans la nuit du 2 décembre au 3 décembre.
« Les rapports indiquent qu'un bon nombre d'armes ont été découvertes au cours du raid.Les armes composées de ; Grenades, engins explosifs improvisés (EEI), générateurs, pare-balles et tenues militaires », précise Mamfe
L'objectif du raid selon Danzabe, commandant de la sixième région du BIR était d'assurer une « célébration pacifique des fêtes de fin d'année aux habitants de la région ».
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L’option d’une véritable sortie de crise tarde à se dessiner dans les tensions qui secouent les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
Le conflit a causé de nombreuses pertes en vies humaines dans les rangs des forces de sécurité camerounaises, des groupes armés et des civils. Les initiatives menées jusqu’ici, aussi bien par le gouvernement camerounais, que par la communauté internationale n’ont pas permis de mettre fin aux hostilités sur le terrain. Le Grand Dialogue initié par le pouvoir de Yaoundé, n’a pas non plus arrangé les choses.
Les différentes initiatives de paix ont abouti à un calme relatif au cours des derniers mois.
Mais cette paix n'est pas définitive car des morts, il y en a toujours au fil des jours et des semaines.
Le président de la République imaginaire d’Ambazonie est prêt à dialoguer avec le gouvernement de Yaoundé mais exige entre autres, la démilitarisation des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais également la libération de tous les prisonniers anglophones.
« Les leaders séparatistes se revendiquant de l’Etat virtuel d’Ambazonie ne se sont jamais reconnus dans les résolutions pris dans ce rendez-vous et continuent d’appeler à la tenue d’un autre dialogue franc et organisé par une partie neutre. Le président de l’Ambazonie, Sisiku Ayuk Tabe, l’a réitéré dans un article publié ce lundi 5 décembre 2022 dans le quotidien Le Jour. Il a d’ailleurs fixé ses conditions pour sa participation à la tenue d’un dialogue avec Yaoundé. » indique Cameroon Info.
« Nous proposons d’abord que Cameroun qui a déclaré la guerre déclare le cessez-le-feu et la démilitarisation des régions anglophones, la libération de tous les personnes incarcérées à cause de cette crise, l’amnistie en faveur des compatriotes exilés et le dialogue international arbitré par un pays neutre et à un lieu convenu par les deux parties. Dès que ces conditions seront réunies, nous allons nous asseoir si le gouvernement veut pour négocier nous allons négocier », a-t-il formulé dans le journal de Haman Mana.
« Je suis physiquement en prison, mais moralement et spirituellement je suis un homme libre. Ceux qui m’ont mis ici sont plus en prison que moi. Je n’ai pas un problème avec qui que ce soit mais je reste solide à mener le combat qui a débuté depuis plusieurs années. Ce combat vise la libération du Southern Cameroons, Ambazonia, de l'oppression et la mal gouvernance qui gangrène ce pays », déclare le leader de l’Ambazonie.