• Joie totale à Kumba
• Un redoutable général ambazonien a été tué
• Il s’agit de Mambossa
C’est une joie à Kumba, une localité qui vient d’être délivrée des mains d’un puissant général ambazonien tué dans un combat.
En effet, il s’agit du séparatiste autoproclamé général Mambossa. Il a été tué le 25 février 2022 au cours d’une opération armée, a-t-on appris.
L’information a été accueillie avec beaucoup de liesse par les populations de Kumba 2 dans la région du Sud-Ouest du pays.
Mambossa est présenté comme un redoutable séparatiste qui terrorisait les populations en leur escroquant de l’argent. Sa neutralisation a été possible et réussie grâce à la collaboration des populations qui avaient déjà ras-le-bol de ses exactions, relate Actu Cameroun.
Rappelons que depuis plus de cinq ans, les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest sont confrontées à une guerre entre séparatistes et armée. Au mois de juillet 2021, les Nations unies ont considéré que 2,2 millions de personnes sont affectées par la guerre dont 1,6 millions concernés par l’assistance humanitaire. 712 800 sont déplacés internes et 67400 réfugiés au Nigeria. A noter que le conflit a déjà causé plus de 2000 morts selon des ONG.
Grève des enseignants : Cabral Libii craint une situation identique au NOSO
Les enseignants camerounais ne décolèrent pas. Ils maintiennent la pression sur le gouvernement en respectant le mot d’ordre de grève lancé quelques jours plus tôt. L’enseignement est paralysé au Cameroun. Dans certaines villes du pays, les élèves qui ne veulent pas finir l’année à la maison ont initié des manifestations parallèles pour exiger le retour en classe de leurs enseignants. Loin de calmer le jeu, les autorités camerounaises font usage d’intimidations et de pressions sur les grévistes. Certains enseignants ont été convoqués à la police, d’autres menacés de licenciement. La pression ne descend pas et les prochains jours sont incertains. Le président du PCRN qui craint une radicalisation du mouvement de protestation appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités.
‘’Le Gouvernement assumera la responsabilité de toute forme de radicalisation du mouvement de dénonciation, du reste légitime, des enseignants du fait du zèle injustifié et des intimidations répétées des autorités administratives et de police judiciaire’’, a-t-il déclaré.
Les enseignants sont soutenus dans leur démarche par d’autres couches de la société. L’artiste Maahlox a exprimé son soutien aux grévistes tout en invitant le gouvernement à satisfaire leurs revendications.
‘’Payer les salaires des ENSEIGNANTS ce n’est pas seulement mettre du pain sur la table de plusieurs familles mais c’est le meilleur investissement qu’une société qui est soucieuse de son avenir puisse faire car l’enseignant n’est pas celui qui donne le poisson mais plutôt celui-là qui apprend aux hommes à pêcher’’, a-t-il déclaré.
Dans certaines villes du pays, les autorités locales continuent par mener la vie dure aux grévistes.
‘’Nous sommes ici à Bafoussam. La déléguée départementale des enseignements secondaires pour la Mifi, Madame Choulo Chantal débarque au lycée classique de Bafoussam ce mercredi matin et Menace d'un ton hautain les enseignants. Elle leur demande de retourner en salle sinon elle va faire les rapports. Au lycée de Bokito, le proviseur menace lui aussi les enseignants grévistes.
Vous clochardisez les enseignants, certains font des décennies sans salaire. Lorsqu'ils se plaignent vous les intimidez. C'est comme ça que la crise anglophone avait commencé. Apparemment vous ne tirez aucune leçon’’, indique la plateforme TGV de l’Info.