Le lanceur d’alerte Boris Bertolt vient de faire cas de ce que les populations de Nanga Eboko ont pris sur eux de dénoncer les maltraitances de la Sosucam. Selon lui, les ménages de la localité appellent la femme du président, Chantal Biya et le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.

Dans son texte, le journaliste écrit que « la Sosucam fait vivre un calvaire non seulement aux populations riveraines (Mbandjock, Nkoteng) mais également à ses travailleurs ».

En effet, « la campagne sucrière ayant été lancée depuis près d’un mois (à l'usine de Mbandjock), la Sosucam, qui est une société industrielle, paie ses ouvriers en troisième zone (zone agricole). Et tout récemment, ceux-ci ont encore subi une diminution abusive de leurs salaires sans consultation préalable. L'usine de Nkoteng est en passe d’entrer en grève, car revendiquant leurs droits », informe-t-il.

Sans manquer de préciser que les populations riveraines de Nkoteng (Yezoum) revendiquent des postes de responsabilité pour leurs enfants ayant des formations, « ce qui est tout à fait légitime », relève Boris.

Dans leur dénonciation, les hommes et femmes regrette le fait qu’aucun fils Yezoum n'occupe une fonction de responsable dans cette structure qui exploite plus de 5 000 hectares de leurs terres.

« Dans une lettre en préparation, les populations entendent solliciter l’intervention des deux principales élites de la région : la première dame, Chantal Biya et le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh », conclut le journaliste.