Plusieurs personnalités critiques envers la France seraient actuellement la cible de sanctions ciblées.
Plusieurs personnalité qui ont la nationalité française en dehors des nationalités de leurs pays d'origine, pourraient perdre la perdre, après Kemi Seba qui a perdu la sienne il y a quelques jours.
L'information a été donnée par le journaliste camerounais exilé en France, Remys Ngono dont on connait les positions envers le régime Biya.
"Semi Keba perd la nationalité française : Alain Foka, Claudy Siar et d'autres panafricanistes au viseur", écrit le consultant de RFI et France 24, Remy Ngono.
VOICI QUI EST ALAIN FOKA
Alain Foka né le 22 juillet 1964 à Douala, est un journaliste camerounais. Dès sa naissance, il a la bougeotte malgré une santé fragile. Il veut tout faire. Théâtre, Football, Volley Ball, Boxe, Karaté, Judo. A l'âge de 6 ans, il rêve de devenir journaliste sous l'influence de plusieurs modèles parmi lesquels : Jean Vincent Tchienehom de Radio Cameroun aujourd'hui, CRTV (Cameroon Radio Television) et Georges Collinet de La Voix de l'Amérique.
Après l'obtention de son Baccalauréat, bien qu'il soit reçu au concours d'entrée à l'école supérieure internationale de journaliste du Cameroun (ESIJY) aujourd'hui ESSTIC (l'école supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication de Yaoundé) il choisit de faire les études en sciences politiques en France avant de revenir au journalisme.
En 2011, d'après une liste publiée dans le magazine New Afrique en son numéro du mois de juin, il est classé parmi les 100 africains les plus influents dans la catégorie médias. Alain Foka fait partie des figures majeures du paysage médiatique africain et camerounais, en particulier.
Diplômé de l'institut d'études politiques de Paris, du centre de formation des journalistes de Paris (CFJ) et de l'école supérieure de réalisation audiovisuelle (ESRA), Alain Foka commence sa carrière de journaliste à France Inter où il présente des flashs d'informations puis il rejoint simultanément Europe 1 et La Cinq en tant que reporter.
En 1992, il fonde la société Phœnix productions médias devenue Idy Productions avec laquelle il réalise une cinquantaine de documentaires pour Planète, France 2 et TF1. Depuis 1994, il est journaliste à RFI, et il produit et anime de nombreux magazines dont actuellement Archives d'Afrique, Afrique Plus et Le débat Africain. Il a aussi aux commandes pendant plusieurs années de l'émission Media? d'Afrique sur RFI, une émission qui se voulait une lecture de l'actualité internationale par les éditorialistes africains.
Sur le continent, le journaliste Alain Foka, 57 ans, est connu comme le loup blanc. Mais c’est aussi une vraie figure de proue de la diaspora africaine. À la tête d’une société de production, il est l’auteur de plusieurs documentaires primés. Ce panafricaniste accompli, qui a commencé sa carrière comme correspondant de guerre sur La Cinq, la défunte chaîne de télévision française, aime à mélanger les genres. Du moins en apparence.
Il était le propriétaire d’un restaurant sélect à deux pas des Champs-Élysées, à Paris, un établissement parfois choisi comme lieu de rencontres informelles pour personnalités africaines, dont des chefs d’État. Foka confie avoir voulu créer un espace d’échanges et de renseignements?: « Je n’ai jamais été autant informé sur la communauté africaine que lorsque j’étais propriétaire de ce restaurant?! »