Selon l’une de nos sources proches des opérations de sauvetage du navire logistique du bataillon d’intervention rapide (Bir) a été découvert très tôt matin.

On ne peut pas encore indiquer les données GPS de sa position au fond de l’océan Atlantique de ce bateau du Bir. Du moins au large de Debunsha, une localité de la région du Sud-Ouest.

Les sauveteurs ont sorti les premiers corps des disparus. Selon des témoignages des riverains, les victimes sont englouties dans les ousses de sauvetage et placées à la rive. Elles ne sont pas identifiées. La deuxième équipe de plongeurs est descendue au fonds de l’eau aux environs de 10h 40. « L’ambiance est insoutenable », indique notre informateur. Un habitant de la localité de Denunsha.

Au ministère de la Défense on apprend que cette opération debutée hier bénéficie de l’appui d’un navire spécialisé pour le remorquage embarqué depuis le port de Douala. Pour l’instant nous n’avons aucune indication sur le propriétaire de ce navire.

La charge du navire

Mais, les opérations de remonté en surface du navire du Bir dénommé « Mudemba » est délicate et pourraient durer plusieurs heures, affirme un spécialiste de la marine. Surtout que ce navire à son départ de Limbé transportait :

1. Cinq camions

2. Deux citernes à carburant

3. Trois bennes pleines de moellons

4. 37 personnels militaires et membres de l’équipage

5. Le personnel civil dont le nombre n’a jamais été évoqué par les autorités. Il travaille à bakassi dans la zone d’Akwa. Leur nombre semble considérable.

Pendant ce temps l’impatience des familles des disparus est montée d’un cran. Pour les personnels militaires et de l’équipe une liste circule depuis lundi dernier sur les réseaux sociaux.
<