C’est un bâtiment d’environ 4 mètre sur 3 qui tient lieu de l’école publique de la localité de Ngamti par Ngandoua dans l’arrondissement de Banyo.
Cette école vieille de plus d’une dizaine d’années souffre des problèmes d’infrastructures. «L’école-ci a déjà fait environ 20 ans. Avant on avait fait un hangar. On se débrouillait avec et à un moment, le maître était parti et le Hangar est tombé. Nous avons fait en peu plus d’effort pour fabriquer les briques et monter ce petit bâtiment que nous avons tôlée. Malheureusement, le vent est venu détruire la toiture», explique un parent d’élève.
Ce bâtiment qui a déjà perdu une bonne partie de ses murs représente un véritable danger pour les enfants. «Nous avons arrangé provisoirement la toiture et c’est là où nos enfant fréquentent pour le moment. Quand la pluie menace, on les fait rentrer de peur que ce qui reste des murs ne s’effondre sur eux» relève-t-on sur place. Ce qui est impressionnant, c’est que ce bâtiment selon les parents accueille environ 80 élèves.
L’espoir des parents repose aujourd’hui sur l’association Awacam entendue association des Wawa du Cameroun. «Ils ont commencé par l’école des parents. Ça n’a pas été facile. Dans toutes les localités du coin les gens se débrouillent comme vous voyez là.
L’association Awacam que je dirige était en train de construire un bâtiment dans une école à honé Taram. J’ai donc demandé aux populations d’ici d’attendre un peu. Quand nous avons appris que c’est passé de l’école des parents à l’école publique, nous avons poussé un ouf de soulagement.
Seulement, depuis 5 ans environs, rétablissement est toujours dans cet état. L’association des Wawa du Cameroun est donc en train de voir dans quelle mesure construire un bâtiment avec le peu des moyens que nous allons cotiser» relève Abdoulkarimou llanga président national de la communauté Wawa du Cameroun.
Il faut dire que» le bâtiment actuel accueille les élèves de la sil et du cours préparatoire. Après ces deux classes, les enfants sont appelés à aller continuer ailleurs. «A partir du CE1, nous envoyons les enfants à Banyo pour le suite des études», explique un parent.