Actualités of Saturday, 27 May 2023

Source: www.camerounweb.com

Ngaoundéré : des policiers fous après avoir reçu un billet de 10 000 dans le commissariat

Racket des policiers Racket des policiers

Les forces de l’ordre et de sécurité sont réputées pour leurs prises d’initiatives curieuses et totalement injustes. Les rackets sont leurs moyens habituels utilisés pour se faire d’autres sources revenues outre leur salaire. Et parfois ces policiers et gendarmes corrompus sont pris sur le fait.

Le lanceur d’alertes Nzui Manto informe sur les réseaux sociaux qu’un nouveau "schéma" des forces de l’ordre a échoué à Ngaoundéré, ville et chef-lieu de la région de l'Adamaoua.

Le Camerounais écrit que « des policiers sont devenus malades après qu'un joueur leur a donné un faux billet de dix mille (10 000) francs dans un commissariat ».

Manto raconte l’histoire dans son style comique particulier : « Le pointage est garanti. Le whisky du chef est tombé. Tel était le refrain des policiers dans un commissariat à Ngaoundéré lorsqu'un joueur, interpellé quelques minutes plus tôt avait, grâce à un tour de passe-passe, donne un faux billet de 10 000 francs CFA aux chefs, regagnant aussitôt la liberté ».

Mais malheureusement, « l'un des policiers doté d'un sixième sens aiguë finira par découvrir que le billet qu'il tient en main est tout sauf un billet de banque. Rattrapé dans sa tangente, le joueur ramené au poste sera copieusement menotté par les hommes en tenue. Sera découvert sur lui une panoplie de faux billets. Échouer le schéma, c'est réussir le concours d'entrée à Kondengui ».

Les citoyens aux oreilles de qui la nouvelle est arrivée sont choqués. Tout le monde ne comprend pas pourquoi il a été demandé au suspect de payer une somme pareille : « La tension peut les prendre, ils n'ont même pas honte de dire qu'ils ont reçu un faux billet, ça représentait les frais de quoi ? C'est contre un reçu ? ».

Un autre internaute ajoute : « OK il est faussaire et s'est fait prendre. Bravo. Mais 10 000 qu'il donnait c'était pour payer quoi exactement ? Y a-t-il une boutique là-bas qui soit gérée par ces policiers ? Les policiers l'avaient interpellé pour quel motif au point de le laisser partir après avoir reçu 10 000 ? Cet argent devait aller dans quelle caisse, y avait-il un reçu ? Chers policiers, faudra aussi vous expliquer après ».

« Le motif de son arrestation était d'abord quoi ? On peut voir son procès-verbal d'avant ? Sous quelle garantie vous a-t-il payé avec un faux billet de 10 000 francs ? Ou le plus important c'est qu'il avait les faux billets sur lui et que vous êtes victimes ? », enchaîne un autre.