Le jeune étudiant est décédé dans une explosion de gaz dans sa chambre. Les enquêteurs écartent la thèse de l’accident.

C’est dans la nuit du 27 au 28 mars 2016, que Mahamat Bahar, jeune étudiant en 2e année Génie thermique énergétique à l’Institut Universitaire des Technologies de Ngaoundéré trouvait la mort dans une explosion dans sa chambre.

La police avait alors déclaré la mort accidentelle. Pourtant, plus de deux semaines plus tard, après de multiples enquêtes, l’affaire connait un nouveau rebondissement.

Selon les enquêteurs, la thèse de l’accident a été écartée après la découverte de nouveaux indices dans la chambre de l’étudiant. Selon le quotidien Le Jour, en kiosque ce lundi 18 avril 2016, des taches de sang ont été retrouvées sous la table d’étude de l’étudiant. Mais aussi, l’odeur du pétrole sur sa dépouille et une profonde blessure sur la nuque.

«Il a été dit qu’il s’agissait d’une explosion de gaz, nous avons trouvé la bouteille intacte et des gouttes de sang un peu partout dans sa chambre. Le feu était bien circonscrit voilà pourquoi la thèse de l’accident a été écartée. Nous pensons qu’il s’agit d’un crime organisé», indique une source qui a requis l’anonymat.

Un autre indice vient s’ajouter aux précédents, la disparition de la troisième clé de la chambre. Selon une source du parquet de Ngaoundéré, il y avait dans la chambre de l’étudiant, plus d’une personne. D’ailleurs, les amis et voisins de la victime témoignent que l’étudiant leur avait confié qu’il rentrait faire un exposé. Aucune trace de cet exposé n’a été retrouvée, souligne le journal.

Tout compte fait, il ne reste qu’à la police de poursuivre ses investigations afin que lumière soit faite. Surtout que le père du défunt s’est opposé à l’exhumation du corps de son fils pour que soit faite une nouvelle autopsie, comme réclamé par le parquet. La police quant à elle est à la recherche des auteurs de ce crim