Au lieu-dit « descente de la gare voyageurs » à Ngaoundéré, une nouvelle activité suscite la curiosité des passants.
De jeunes Camerounais dont l’âge moyen est de 20 ans ont fini par imposer leur présence à ce lieu inoccupé.
Le soleil est au zénith, ce mercredi, lorsqu’un fonctionnaire nouvellement affecté à Ngaoundéré s’invite à la discussion avec ces nouveaux agents du transport urbain.
Le reporter qui arrive sur les lieux au même instant se mêle à la conversation.
Elle ne dure pas longtemps, puisque les parties prenantes se sont accordées sur la prestation.
« C’est comme cela que nous gagnons notre vie. Nos services sont de plus en plus sollicités. Puisque les pousse-pousse ne peuvent pas agir efficacement comme nous », lâche Mouhamadou Issa, avant de filer avec son client pour procéder au déménagement.
Selon le porte-parole des conducteurs de tricycle de Ngaoundéré, Mohamadou Djabir, « les policiers ne nous facilitent pas la tâche. Même lorsque les papiers de nos engins sont complets».
De l’autre côté, les agents de la police municipale les rappellent à l’ordre.
De l’avis de Mohamadou Kabirou, chef du cabinet du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Ngaoundéré, des mesures fortes sont envisagées car, de son point de vue, le désordre urbain pourrait survenir s’ils ne sont pas vite encadrés.
Beaucoup de ces conducteurs n’ont pas de papiers adéquats, encore moins de permis de conduire.