• Le président du Sénat est de retour à Yaoundé

• Il était à paris pour des soins de santé

• Quelques jours avant son retour, il été pris pour cible par la BAS

Des vidéos de la BAS en train de rechercher la deuxième personnalité du pays alors qu'il était hospitalisé à l'hôpital américain de Paris avaient fait le tour des réseaux sociaux.

Maintenant, le président du sénat, n'a plus à craindre de se faire agresser par des Camerounais vivant à Paris, notamment ceux qui son membres de la BAS. Il est revenu mardi soir à Yaoundé, après "un contrôle médical de routine en France".

Rappelons qu’après un malaise il y a près deux semaines où il avait été hospitalisé à la clinique du Jourdain à Yaoundé, en dépit de son état stable, le président du Sénat avait lui-même émis le vœu de se rendre en France pour un contrôle de routine. Il est désormais de retour à Yaoundé.

Le président du Sénat a avant son évacuation multiplié des réunions au cours des quelles, il était question d'adopter un organigramme du Sénat et procéder à des nominations, avant son départ pour l'Europe.

"Cette réunion qui constitue l’apothéose d’un long bras de fer avec son secrétaire général, Michel Meva’a M’Eboutou doit pouvoir permettre l’adoption de l’organigramme du Sénat et procéder à des nominations. Pendant plus de deux semaines, une commission a travaillé pour proposer des responsables à certains postes. Les résultats sont en cours de présentation. Mais, au terme de cette réunion d’urgence, Niat Njifendji doit prendre l’avion pour l’Europe. En effet, malade, il a fait une chute le week-end dernier et a dû être hospitalisé à la clinique du Jourdain. Sa situation stable, le président du Sénat a lui-même émis le vœu de se rendre de toutes urgences en Europe pour rencontrer son médecin. Son avion devrait donc quitter le Cameroun dans les prochaines heures", apprend-on d'une source qui précisait par ailleurs que le président du Sénat très fatigué par d'intenses activités de ces derniers mois avait commencé par afficher des signes inquiétants.

Niat n'était pas la seule personnalité du Cameroun en évacuation sanitaire. Le président du Conseil constitutionnel camerounais, le magistrat Clément ATANGANA, avait également été évacué.