• L'attaque de Njiptapon fait de nouvelles victimes

• Il s'agit des enfants gravement blessés par des grenades

• Ils jouaient avec l'explosif sans le savoir


Des enfants sont désormais comptés parmi les victimes de l'attaque du poste de Njiptapon au Cameroun.

En effet, selon les dernières informations rapportées à la rédaction de camerounweb, deux enfants ont été surpris par des grenades laissées par le général ambazonien No Pity à Njiptapon.

Les 2 enfants ont été conduits dans un centre de santé à Njiptapon, les jambes déchirées par l'explosion de grenades ramassées avec lesquelles ils jouaient.

Pour rappel, dans la nuit du 7 au 8 juin le général ambazonien No Pity attaquait à la roquette un poste du GPlGN à Njiptapon tuant plusieurs soldats.

Le site de l'attaque et les environs seraient minés de grenades d'après des informations émanantes de ce côté.

Attaque de Njiptapon : un soldat qui avait poignardé un civil à mort, égorgé par des ambazoniens

Il était la nouvelle victime identifiée dans l’attaque du poste du GPlGN de Njiptapon. Lui, c’est Tchebeumen CYRILE.

L'enfant terrible de Makenene, comme le surnomme Nzui Manto, fait partie des victimes de l'attaque du poste du GPlGN de Njiptapon perpétrée par les ambazoniens.

Le lanceur d’alertes indiquait dans une récente publication ce jeudi 9 juin 2022 qu’il y'a de cela quelques mois plus tôt ce soldat, Tchebeumen Cyrille se trouvait dans un bar à Makenene.

« Alors qu'il buvait sa bière, un jeune qui passait près de lui va malencontreusement renverser sa bouteille. Il n'aura pas le temps de présenter ses excuses que fou de rage, le soldat Tchebeumen va sortir le couteau qu'il dissimulait de sa ceinture et le poignarder à mort », raconte-t-il.

« Arrêté, Tchebeumen sera conduit à la SEMIL à Yaoundé où sa famille versera près d'un million de fcfa pour sa libération. 3 mois après il sera affecté dans le Noun, plus précisément au poste du GPlGN de Njiptapon qui sera attaqué par les ambazoniens. Tchebeumen sera égorgé à l'aide d'un couteau. Le même couteau qu'il avait utilisé pour ôter la vie à son prochain », précise Nzui Manto avant d’ajouter que « si nous étions dans un pays de droit, Tchebeumen serait encore en vie dans une prison purgeant sa peine pour meurtre. »

Il faut rappeler que Tchebeumen est le 1378e soldat tué depuis le début de la guerre en régions anglophones.