L’honorable Roger Nkodo Dang est candidat à la présidence de cette institution.

Le Parlement panafricain (PAP), dont le siège se trouve à Midrand (à mi-chemin entre Johannesburg et Pretoria) en Afrique du Sud se prépare à renouveler ses dirigeants durant la présente session (du 18 au 29 mai 2015). La présidence de l’institution sera la fonction la plus convoitée.

Surtout parce que le président sortant, élu en mai 2012, ne se représente pas. Le Nigérian Bethel Amadi, député du parti démocratique populaire –l’ex-parti au pouvoir au Nigeria- n’a pas pu être réélu au parlement nigérian et ne peut, par conséquent, pas défendre son bilan.

Le mandat au PAP étant impératif. Pour sa succession, cinq candidats sont en lice. Roger Nkodo Dang du Cameroun, actuel premier vice-président de la chambre.

Outre l’Algérien Djamel Bouras, député du Front de libération nationale (parti au pouvoir en Algérie), candidat au poste, notre compatriote Roger Nkodo Dang sera face à un candidat de l’Afrique australe. Il y en aurait deux présentement de la même Afrique australe (SADC).

Un ancien Premier ministre mozambicain et un Sud-africain. Sûr que d’ici le 27 mai, date des élections, le caucus de l’Afrique australe choisira un seul candidat. Mais, le candidat que la SADC choisit partira avec un sérieux handicap : la SADC a déjà le siège du PAP en Afrique du sud.

La même région préside la Commission de l’Union africaine à Addis-Abeba, elle assure le Secrétariat général (un Sud-africain) et le Secrétariat général adjoint en charge des affaires législatives (une Zimbabwéenne) du PAP.

Le professeur Samuel Efoua Mbozo’o, ancien secrétaire général adjoint du PAP, décrypte les enjeux de cette élection.