Actualités of Wednesday, 23 February 2022

Source: www.camerounweb.com

No Pity: comment l'ambazonien s'enrichit en prenant de l'argent de force à la population

No Pity exhibant l'argent récolté auprès des populations No Pity exhibant l'argent récolté auprès des populations

• Il aurait installé des Checks points de rackette de partout dans le Noso

• No Pity et ses hommes aussi prennent de force de l'argent de force aux populations

• De quoi se poser des questions sur l'objectif réel de certains sécessionnistes



D'après des révélations faites par nos confrères de la plateforme "Klein Reporters", le général ambazonien autoproclamé a un réseaux installé un peu partout dans le Noso qui lui permet de prendre de l'argent de force aux populations.

"Voici no Pity qui compte les 500 FCFA récoltés auprès de la population. C'est l'argent des taxes, impôts, et des Checks points etc. Beaucoup s'assaillent sur les plateaux TV et disent aux Camerounais comment il faut donner l'autonomie a ces frères qu'on doit comprendre, car ils ne sont pas comme les mange mils qui escroquent les 500 FCFA chez le pauvre citoyen… Sur cette image, votre no Pity escroque 500 FCFA chez le noble citoyens", écrit Klein Reporters.

"Depuis 2019 Klein Reporters fait parti de ceux qui interpellent l'État du Cameroun et l'armée Camerounaise pour combattre efficacement le terrorisme ambazonien en citant plusieurs sources de financement et en appelant a combattre les combattants séparatistes ambazoniens qui récoltent de l'argent auprès des civils via les taxes , impôts, Checks points etc.", ajoutent les responsables de la plateforme.

Le General No Pity est un commandant des groupes armés indépendantistes anglophones du Cameroun. Il est originaire de la région du Nord-Ouest. Il a fait ses études au CCAST de Bambili, localité du Cameroun, située dans l'arrondissement de Tubah, le département du Mezam et la Région du Nord-Ouest. Il est connu comme un redoutable guerrier et défenseur de la cause ambazonienne. Il aurait malmené les militaires du BIR sur plusieurs fronts.

L’armée a cherché tous les moyens de le capturer en vain. La mort de ce combattant scissionnistes a été annoncée à plusieurs reprises par l’armée puis démentie par l’intéressé.

"Selon certaines publications, la vidéo qui circule sur la toile depuis environ 1 heure est celle du cadavre du Général AMBAZONIEN NO PITY. Le soldat 2 PAC a finalement eu le dernier mot sur son rival de longue date NO PITY et quelques-uns de ses gars. J'attends la confirmation du côté ambazonien et je crains que la riposte ne se fasse pas attendre si c'est le cas. La dernière attaque de NO PITY après expiration de son ultimatum date d'hier. Il a frappé la SODEPA (Société de Développement et d'exploitation des productions animales), une entreprise FRANCE-AFRICAINE qui a une base en AMBAZONIE. Nous sommes en guerre et ça se passe en famille. Abim tè!", avait déclaré l’activiste Zona Coker.

Il faut préciser que ce n'est pas la première fois que les sources sécuritaires annoncent la mort du général No pity. En mars 2020, une rumeur sur sa mort a aussi fait le tour de la toile. Le General No Pity, commandant du groupe armé indépendantiste anglophone n'est pas atteint mais ses combattants ont péri dans les combats.

Récemment en juin 2021, il a échappé à la mort lors de l'opération 'Clean Kumbo' avec à la tête le Général de brigade Nka Valère, commandant de la 5ème région militaire interarmées, le colonel Matiang Charles Alain. Ils avaient annoncé la mort des « généraux » ambazoniens notamment « Thunder », « Abakwa » et «Spider ». No pity ne faisait pas partie de la liste mais il est blessé. Le chef de Bambalang Marines Forces dans le « Ngoketundja Self Defense Council s'en est sorti indemne. A défaut de lui mettre la main dessus, les forces armées camerounaises auraient décidé de prendre en otage, la famille du Général No Pity.

Le 03 août 2021, ce dernier a donné un ultimatum aux militaires camerounais.

« Si quelque chose leur arrive, j'envahirai les régions francophones et je viserai les civils. Je donne 48 heures aux forces de l'Etat pour les libérer, sinon, ils verront l'autre côté de moi. Ma mère, mon père, mes oncles, mes tantes ne m'ont pas envoyé au combat... C'est ma décision personnelle. Je vais faire des ravages. », a déclaré le chef de guerre », menace-t-il.