Actualités of Wednesday, 19 July 2023

Source: www.camerounweb.com

'No pity est dead': un préfet qui a vu son corps confirme son décès

No Pity est vraiment mort No Pity est vraiment mort

Tantôt annoncé mort, tantôt annoncé en vie, l'autoproclamé général No Pity est réellement mort, selon le préfet de Ngoketunjia.

Ce mercredi 19 juillet 2023, Haman Mana, dans son journal "Le Jour", confirme le décès de No Pity. Dans l'information publiée à la manchette du journal, il écrit: "Crise anglophone, le préfet du Ngoketunjia confirme la mort du général No Pity".

Quetong Anderson Kongeh, est le préfet du département du Ngoketunjia, dont le chef-lieu est Ndop dans la région du Nord-Ouest. Ce représentant du pouvoir de l'Etat camerounais dans le Ngoketunjia, n'a pas oublié le jour où il a failli être tué par des séparatistes ambazoniens, il y a quelques années.

En effet, un mercredi 12 novembre 2019, Quetong Anderson Kongeh et 4 sous-préfets ont failli être tués lors d'une embuscade que leur a tendu des ambaboys armés. Lors de leur voyage, au niveau du village Bamali, le lieutenant Roula qui faisait parti des soldats qui accompagnaient la délégation), installé dans le blindé en tête du peloton, fait arrêter tous les véhicules et leur demande de reculer. Il semble avoir détecté des mines enterrées sous la voie. Il instruit à ses hommes d’entrer en brousse à 200 m de chaque côté de la route, d’avancer en recherchant les fils rouges qui mènent aux mines posées sur la route. «Avancez et sondez à chaque fois si possible », instruit-il à ses hommes. Ils communiquent à travers leurs postes radios de commandement. Après avoir tiré plusieurs coups de feu dans la broussaille pour « sonder » en avançant, les éléments du Bir sont loin d’imaginer ce qui leur attend.

Des combattants séparatistes postés dans leurs cachettes observent tout. Face à la virulence des coups de feu du Bir, ils décident eux aussi d’ouvrir le feu sur le cortège. Les hommes du Bir, alertés, se couchent et tirent en rampant. Les tirs gagnent en intensité et plusieurs balles échouent sur les blindés. Les sécessionnistes battent finalement en retrait, non sans faire sauter les mines qu’ils avaient posées. Au total, deux d’entre elles explosent en laissant d’énormes cratères sur la route. Après cette interruption, le cortège poursuit son trajet.