Dans une tournure inattendue de l'affaire de l'assassinat du journaliste Martinez Zogo, les protagonistes Jean-Pierre Amougou Belinga et Maxime Eko Eko restent derrière les barreaux malgré l'éclat d'une fausse libération. Valère Bessala, éminent commentateur, avance une analyse percutante quant aux motivations présidentielles.

Alors que des documents annonçaient la libération provisoire des principaux suspects, une volte-face spectaculaire a laissé Belinga et Eko Eko toujours incarcérés. Selon Bessala, cette situation trouve sa source dans l'implication personnelle du président Paul Biya, qui a ordonné l'ouverture d'une enquête pour élucider les circonstances du décès du journaliste.

Dans une déclaration à l'émission "7Hebdo" sur STV, Valère Bessala souligne l'inconcevabilité pour le président de libérer les accusés prématurément. "Le président n'a aucun intérêt à libérer ces deux hommes. S'ils sont libérés, il devra nous dire qui a tué Martinez," a-t-il affirmé, mettant en lumière les enjeux cruciaux liés à cette affaire.

La fausse libération, survenue lors d'une séance au tribunal militaire, a jeté le doute sur la coordination des autorités dans cette affaire sensible. Bessala pointe du doigt l'importance stratégique pour Biya de maintenir la pression sur les accusés, soulignant que la libération aurait des répercussions majeures sur la résolution du meurtre.

Alors que les spéculations et les interrogations persistent, l'avenir de Belinga et Eko Eko demeure incertain, laissant entrevoir une nouvelle étape cruciale dans cette affaire qui tient en haleine l'opinion publique camerounaise.