• Accoucher au nord du Cameroun n’est pas facile

• Il faut faire face au manque des centres de santé

• Les populations sont obligées de s’adapter

Porter un enfant pendant neuf (09) mois et accoucher est une croix difficile à porter, surtout quand il n’y a pas d’infrastructures sanitaires adaptées ni de personnel de santé qualifié pour écouter, conseiller, prendre soin de la femme enceinte.

Au nord du Cameroun, précisément à Zera, les femmes enceintes vivent un calvaire, depuis le début de la grossesse jusqu’à son aboutissement. Pas d’hôpitaux, ni d’équipements adaptés, encore moins du personnel en nombre suffisant.

Le journaliste camerounais Boris Bertolt a publié une vidéo sur sa page Facebook qui permet d’imaginer l’état dans lequel sont prises en charge les femmes au moment d’accoucher.

« Voici la maternité de Zera dans le nord Cameroun. Voilà dans quelles conditions les enfants naissent au Cameroun en 2022. A Yaoundé, ils volent des milliards et sont en liberté », a commenté Boris Bertolt.

Interrogé dans la vidéo, la seule sage-femme qui aide les femmes à accoucher répond : « On va faire comment. Par an, j’aide une cinquantaine de femmes à accoucher. Ce mois-ci, je suis déjà à dix-huit (18) ».



Dans la journée du mardi le 09 juillet 2022, le lanceur Boris Bertolt avait publié une autre vidéo intrigante qui met en lumière les conditions dans lesquelles le concours de la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC) s'est déroulé.

« La tempête de scandale qui secoue la BEAC n'est toujours pas passée. C'est un véritable bras de fer qui s'annonce sans doute au sein de l'espace BEAC. Un scandale constaté pendant le recrutement au sein de la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC) fait couler beaucoup d'encre et de salive depuis quelques jours. Un scandale dans lequel le gouverneur de la BEAC a été sommé d'annuler le dernier concours de recrutement dont les résultats ne font pas foi », avons-nous écrit.