En tête des premières mesures prises par l’autorité préfectorale du département du Ngok-Etunja, la mise sur pied d’un comité de crise chargé de gérer la catastrophe qui a violemment frappée le village Baba one où la majorité des sinistrés dorment à la belle étoile, tandis que les plus chanceux, une poignée, ont pu trouver temporairement refuge chez un voisin ou une connaissance.

Le premier bilan officiel fait état de 35 familles touchées par les eaux en furie, d’importants dégâts matériels et psychologiques, avec notamment la perte totale des fournitures scolaires et même des documents d’identités ou encore des reçus d’inscription des élèves dans presque toutes les familles sinistrées.

L’on compte également la destruction des récoltes de céréales dont le maïs, à l’instar du citoyen Mvogo Ousmanou, cité par la radio nationale, la Crtv qui relaie l’information dans son édition du journal parlé de 20h le 15 septembre, lequel a perdu à lui seul 60 sacs de maïs qui n’attendaient que d’être vendus au petit marché de la localité samedi.

L’incident est d’autant plus sévère qu’après enquêtes, il s’est avéré que ce sont les populations elles-mêmes qui sont à l’origine d’une certaine façon, de l’inondation dont elles sont aujourd’hui victime ; car c’est à cause d’un drain bouché par les ordures et déchets plastiques que les eaux ont choisi d’emprunter un autre chemin.

Le préfet du département du Ngok-etunja, Valérie Norbert Kouelack, a qualifié l’évènement de « triste », avant de recommander au comité de crise mis sur pieds sur ces instructions, de mobiliser les populations dans les plus brefs délais, pour creuser et débarrasser le drain des déchets qui l’étouffent.

C’est la première fois que Baba One est frappé d’inondation, ce qui laisse supposer que l’encombrement du drain n’est que le résultat des années d’accumulations des déchets.