Le Docteur Ernest Simo croit aux capacités de la jeunesse de son pays. L’ingénieur en service à la prestigieuse Nasa (National Aeronautics and Space Administration) et ancien coordonnateur du programme spatial des Etats-Unis d’Amerique croit que ses jeunes compatriotes peuvent faire de grandes choses.
Invité de l’émission « Dimanche midi diffusée sur le Poste national de la Crtv, il a expliqué que le Cameroun a une jeunesse bourrée de talent. « Nous avons des génies ici au Cameroun », a-t-il déclaré. Pour lui, ce pays a un potentiel humain si extraordinaire qu’il rend jaloux des pays étrangers. Simo se met alors à évoquer les domaines dans lesquels les camerounais pourraient exceller.
Il cite l’agriculture et surtout les Nouvelles technologies de l’information et de la communication, des secteurs qu’il juge «fertiles » pour une jeunesse camerounaise ambitieuse. Le docteur Simo invite les jeunes camerounais à rêver. « Il faut rêver. Rêve grand et ne laisse jamais personne… Même si la route est longue, le rêve c’est le déclenchement d’un moteur. Il faut s’accrocher à ce rêve. Il y a des gens qui ont peur devoir la pluie tomber.
D’autres qui disent « quelles que soient les difficultés que je vois, je vais les affronter avec bravoure », conseille-t-il en citant son exemple : « si on regarde les acteurs de la technologie moderne, ce sont des petits enfants qui n’étaient pas ici il y a cinquante ans. Les gens qui ont fait google, facebook, twitter, des choses dont vous ne pouvez pas vous passez. Il est vrai qu’il y a des obstacles, mais le rêve est ce qui m’a permis d’avancer ».
Celui qui a été pendant de nombreuses années l’un des rares Africains à travailler à la Nasa pense que son pays « est dans la bonne direction » et qu’il faut régler sa boussole dans la bonne direction du développement et de la croissance. Il croit que les scientifiques camerounais pourront faire briller les couleurs du Cameroun dans les laboratoires et les cènes de science les plus respectées au monde. « J’aimerais prêter mes épaules pour que la génération future s’y pose et voie un peu plus loin », suggère-t-il le spécialiste en télécommunications.