Le village camerounais de Yam Gazawa, a été la cible d’une attaque attribuée à Boko Haram, dans la nuit de lundi à mardi.

Dans cette attaque, survenue dans le département du Mayo-Tsanaga, dans la nuit du lundi à mardi, qui est attribuée à la secte, 9 maisons,- dont le domicile du chef de village-, sont parties en fumée. Du bétail a été emporté. Deux civils ont également été tués, rapporte une source bien introduite.

Dans une autre attaque toujours attribuée à la secte, survenue dans la nuit de mardi à mercredi, un membre du comité de vigilance dans l’arrondissement de Mora, a été assassiné.


Rien n’arrête Boko Haram

La recherche de nourriture, « attirerait » les éléments de la secte au Cameroun, «ces bandits de Boko Haram Rechercher Boko Haram traversent la frontière quasi quotidiennement, pour se ravitailler en carburants ou en nourriture », reconnaissait Issa Tchiroma Bakary, le ministre camerounais de la Communication et porte-parole du gouvernement.

Ajoutant, « c’est la sérénité qui règne dans la ligne de front, les populations vaquent normalement à leurs occupations », alors que d’autres sources concordantes indiquent que de nombreux villages sont aujourd’hui vidés de leurs populations, qui fuient les exactions des terroristes.

Du côté de l’armée camerounaise, l’on indique que le moral des troupes est au beau fixe, « nous infligeons de lourdes défaites à Boko Haram Rechercher Boko Haram », déclarait Didier Badjeck, responsable de la Communication au ministère de la Défense.

Les combattants de Boko Haram Rechercher Boko Haram multiplient leurs incursions en territoire camerounais au moment où l’on annonce le déploiement de 300 soldats américains, dans la région du nord, dont la mission est, « de conduire les opérations de renseignement, de surveillance et de reconnaissance ».

Ces soldats américains appuient une coalition armée, Tchad-Cameroun, opérationnelle depuis Mora, localité camerounaise où est basé le premier secteur de la Force multinationale mixte (FMM), chargée de lutter contre Boko Haram, et qui a compétence, sur le Nord-Cameroun et une partie du Tchad et du Nigéria adossée au Cameroun.

Les terroristes, indiquent les sources sécuritaires, en plus d’utiliser les bombes humaines et de perpétrer des attentats kamikazes, à travers toute la zone du Lac Tchad, changent de stratégies. Ils utiliseraient de plus en plus des engins explosifs improvisés (Eei), qu’ils posent sur le chemin des patrouilles de l’armée.

Rien ne semble arrêter les éléments de la secte islamiste nigériane, malgré les nombreuses annonces de leur affaiblissement. Les nombreuses attaques non revendiquées dans la zone du Lac Tchad, leur sont systématiquement attribuées. Sous le nez des armées de la coalition Tchad-Cameroun, et du renseignement américain.