Actualités of Wednesday, 4 May 2022

Source: www.camerounweb.com

Nouveau décaissement louche de fonds publics, Ferdinand Ngoh Ngoh impliqué

Au nom de quoi un tel investissement est nécessaire ? Au nom de quoi un tel investissement est nécessaire ?


• Le subventionnement de l’Eglise presbytérienne a été approuvé

• On évoque un demi-milliard de francs CFA

• Une somme exagérée pour Hilaire Kamga

Le juriste camerounais Hilaire Kamga est intervenu sur le réseau social Facebook, une sortie relative à l’affaire de subventionnement de l’Eglise presbytérienne du Cameroun (EPC) par le gouvernement en place. Le spécialiste du droit ne comprend pas comment les collaborateurs du président Paul Biya peuvent gaspiller de l’argent public de la sorte. Il n’est pas passé par quatre chemins pour attirer leur attention sur une chose : il y a une responsabilité qui leur incombe, celle de bien gérer les deniers publics.

Entre autres logiques abordées par Hilaire Kamga, il y a la récurrence de ces dérives qui dénotent une « décrépitude du régime mafieux » qui gouverne le Cameroun de façon totalement libre et impunie.

En effet, selon une correspondance du Secrétaire général de la présidence de la République (SGPR) Ferdinand Ngoh Ngoh, diffusée à suffisance sur les réseaux sociaux, on peut constater que ce dernier instruit le ministre des Finances de mettre à la disposition de l’Eglise presbytérienne du Cameroun (EPC) presque un demi-milliard de francs CFA pour payer sa dette vis-à-vis d’une banque ainsi que l’aménagement de son siège à Yaoundé, quartier Djoungolo.

La correspondance est aussi parvenue au Dr Hilaire Kamga qui qualifie la décision de « vraie sorcellerie (…). La signature institutionnelle est désormais manipulée par des individus qui n’ont que peu de soucis par rapport à la loi. Sur quelle base légale peut-on ainsi distraire les fonds publics ? », a demandé le juriste sur sa page Facebook.

Pour lui, tel que souligné par actucameroun.com, « la récurrence de ces dérives renseigne à suffisance sur la décrépitude du régime mafieux qui nous gouverne. Au nom de quoi un tel investissement est nécessaire, encore moins prioritaire pour l’Etat en ce moment où les enseignants menacent (légitimement) de compromettre l’année scolaire de nos enfants en l’absence de leur argent ? Le signataire de cette décision est-il au courant que plus de 500 familles de Bandjoun attendent toujours leur argent (plus de 1 500 millions) à l’Etat depuis plus de 30 ans ? C’est déplorable que la mafia gouvernante enfonce autant notre pays dans l’irrationnel ».