Le journaliste en France Boris Bertolt a sorti de nouvelles révélations lundi le 19 décembre 2022. Sur les réseaux sociaux, le Camerounais exilé a fait savoir que plusieurs députés sont en rogne contre le ministre Alamine Ousmane Mey.

La raison serait liée à des nominations favorisantes que tout le monde n’approuverait pas, encore moins les députés du grand nord.

Boris Bertolt titre sa publication par : « Exclusif : des députés du grand nord contestent les nominations ethniques du ministre de l’économie, Alamine Ousmane Mey ».

Le lanceur d’alerte souligne que « la cote de popularité du ministre Alamine Ousmane Mey est visiblement en grande baisse, y compris chez les siens qui n’en peuvent plus de ses nominations qualifiées d’ethniques ».

« La semaine dernière, je révélais déjà un ensemble de nominations à la tête des projets à l’Extrême-Nord où l’on retrouvait près qu’essentiellement ses proches », rappelle la source.

« Chose rarissime, trois députés du parti au pouvoir, le RDPC, se sont rendus la semaine dernière chez le Premier ministre Joseph Dion Ngute pour lui signifier leur désapprobation. Les élus qui ont pris le bâton de pèlerin ne sont rien d’autres que Bara Julien, Nikina Pierre et Moussous Lississou, trois députés de la région de l’Extreme-Nord », apprend-on.

Mais « ironie de l’histoire, Joseph Dion Ngute a reçu ce beau monde quelques heures seulement après l’installation du coordonnateur et du coordonnateur adjoint du Programme Special de reconstruction et de développement de l’Exteme-Nord, les nommés Alhadji Magra Massou et Madjadoumbaye Jeremie ».

Joseph Dion Ngute, « en bon diplomate a dit à ses interlocuteurs que les "problèmes du Grand-Nord sont du ressort exclusif du chef de l’Etat" et qu’il lui rendra compte dans les plus brefs délais ».

Depuis quelques semaines, « une fronde est enregistrée dans le Grand-Nord contre la politique qualifiée de discriminatoire pratiquée par Alamine Ousmane Mey dans ses différentes nominations. Il est accusé par ses frères de ne nommer que ses frères Kotoko » conclut Boris Bertolt.