• Nouvelle audience ce jeudi
• Julien Bapes Bapes sera écouté
• Une demande de mise en liberté provisoire avait été introduite
L'affaire Christelle Mirabelle Lingom n'a pas encore connu son dernier verdict. L'audience avait été renvoyée à ce jeudi 29 septembre 2022.
Ceci dit, l'audience continue ce jour au tribunal de Ndokoti. L'audience de ce jour portera entre autres sur la demande de mise en liberté provisoire de Julien Bapès Bapès accusé de "diffamation électronique".
Ses avocats avaient notifié que son état de santé se dégradait et donc il fallait lui accorder une liberté provisoire. De son côté, le conseil de Mirabelle demande la jonction des procédures.
Julien Bapes Bapes, le principal accusé dans l'affaire Mirabelle Lingom avait été présenté aux juges.
Au cours de l'audience tenue en début de ce mois de septembre, l’avocat de l’ex petit ami de la jeune femme décédée après avoir été cyberharcelée et violée déclare au tribunal que son client plaide non coupable.
Julien est poursuivi en flagrant délit pour « diffamation par voie électronique ». Les tentatives sont menées pour lui accorder une mise en liberté provisoire.
Selon son avocat, Julien Bapes Bapes souffre d'une fracture au pied. Son avocat, Me Nyemb, a donc indiqué que son client est malade.
L’affaire avait été renvoyée à la demande du procureur au 15 septembre 2022 pour réquisition avant d'être renvoyée à ce 29 septembre.
Il est à rappeler que Julien Bapès Bapès, accusé d’être le principal instigateur du cyberharlèment dont a été victime la défunte, avait passé sa première nuit à New-Bell. Il avait été interpellé dans la matinée du mardi 30 août 2022 dans le salon de coiffure dans lequel il travaille au quartier Ange Raphael à Douala.
Il a ensuite été conduit au commissariat du 7ème arrondissement, avant d’être emmené au commissariat central numéro 2 où il a passé la nuit. Le matin du 31 août 2022, il a été transféré à la cellule du parquet de Ndokoti, afin d’attendre la décision prise pour son cas.
Mercredi soir, il a été embarqué dans le car de la prison centrale de Douala, sous les pleurs de ses sœurs venues lui apporter soutien, ainsi que les militants du Parti Camerounais de la Réconciliation Nationale (PCRN), qui demandent qu’il lui soit trouvé un matelas.
Il est passé devant la barre le jeudi 1er septembre 2022. L’affaire est à suivre.