Actualités of Wednesday, 26 February 2025

Source: www.camerounweb.com

Nouveau rebondissement dans la 'guerre' entre Paul Atanga Nji et Cabral Libii

Nouveau rebondissement dans la 'guerre' entre Paul Atanga Nji et Cabral Libii Nouveau rebondissement dans la 'guerre' entre Paul Atanga Nji et Cabral Libii

Le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, s'est récemment prononcé contre une éventuelle candidature de Cabral Libii à l'élection présidentielle de 2025, mettant en doute la légitimité de ce dernier à représenter le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN). Selon le ministre, aucune décision de justice n’a jusqu’ici reconnu officiellement Cabral Libii comme président du PCRN, ce qui pourrait remettre en cause sa capacité à briguer la magistrature suprême.

Dans un contexte politique marqué par des tensions croissantes, cette déclaration relance le débat sur la gouvernance des partis politiques et la transparence des processus électoraux au Cameroun. Paul Atanga Nji, défenseur acharné de la stabilité institutionnelle, a rappelé l'importance de respecter le code électoral pour assurer des élections libres et transparentes. Selon lui, ces règles doivent être scrupuleusement appliquées afin de maintenir l'équité des scrutins.

Cabral Libii, figure controversée de la scène politique camerounaise, fait régulièrement l'objet de débats au sein et en dehors de son parti. Bien qu’il se présente comme le leader légitime du PCRN, l’absence de validation judiciaire de sa position affaiblit sa prétention à la candidature présidentielle. Cette situation, à quelques mois des élections, suscite de nombreuses interrogations sur l’avenir du PCRN et son influence sur la présidentielle à venir.

D’un côté, les partisans de Cabral Libii crient à une tentative d’exclusion politique, dénonçant ce qu'ils considèrent comme une manœuvre destinée à affaiblir l’un des principaux candidats de l’opposition. De l'autre, les soutiens de Paul Atanga Nji estiment que sa position est une nécessité pour garantir l'ordre constitutionnel et éviter toute forme de désordre institutionnel.