L'entourage du président Paul Biya semble à nouveau secoué par une affaire personnelle qui fait grand bruit. Selon les révélations du lanceur d'alerte Boris Bertolt, Simon Pierre Bikele, le directeur du protocole du président camerounais, aurait expulsé sa belle-mère du domicile qu'elle occupait depuis près de deux décennies à Yaoundé.
D'après les informations divulguées, cette décision radicale serait motivée par une accusation de "kongossa" - terme camerounais désignant les commérages. M. Bikele reproche à sa belle-mère d'avoir tenu des propos malveillants à son encontre dans son dos.
Cette affaire s'ajoute à une série d'incidents impliquant des membres de l'entourage proche du président Biya. Récemment, d'autres personnalités de haut rang ont fait l'objet d'attention médiatique pour diverses raisons, notamment Cléopasse Medoulou (intendant adjoint), le contre-amiral Joseph Fouda (conseiller spécial), et Mvondo Ayolo (directeur du cabinet civil).
Ces événements soulèvent des questions sur l'ambiance qui règne au sein de l'équipe rapprochée du président camerounais. Ils mettent en lumière les tensions personnelles qui peuvent affecter le fonctionnement de l'appareil d'État, même à ses plus hauts niveaux.
L'expulsion d'un membre de la famille pour une affaire de ragots pourrait sembler disproportionnée aux yeux de nombreux observateurs. Elle souligne néanmoins l'importance accordée à la loyauté et à la discrétion dans les cercles du pouvoir.
Cette affaire, bien que d'ordre privé, risque d'alimenter les débats sur la stabilité de l'entourage présidentiel et pourrait avoir des répercussions sur l'image de l'administration Biya.
Il reste à voir comment cette situation évoluera et si elle aura des conséquences sur la position de Simon Pierre Bikele au sein de l'équipe présidentielle.