• Les préfets sont dotés de nouveaux véhicules
• Un nouveau scandale éclate
•Ngoh Ngoh et Atanga Nji visés
Le secrétaire général de la présidence de la République et le ministre camerounais de l'administration territorial sont au cœur d'une nouvelle polémique. Trois semaines après la cérémonie de remises des véhicules de fonction à plusieurs préfets, des sources dans le sérail évoquent une importante malversation financière. Selon le journal Le Messager qui rapporte l'affaire dans sa parution de ce 28 mars 2022, l'acquisition des 40 véhicules aurait violé plusieurs dispositions du code des marchés publics.
« A en croire des sources dignes de foi, de forts soupçons de gabegie pèsent sur l'acquisition de ces véhicules. Pour le peu qu'on sait, il n' y a jamais eu d'appel d'offre ouvert ou restreint en vue de ce juteux marché qui attire des convoitises. Et même su cet appel existe, il n'a malheureusement pas été publié comme le recommande le code des marchés publics. Du coup, on est tenté de croire que c'est un processus nébuleux dont il est question. Le fait d'avoir manifestement mis sous cape cette procédure démontre qu'il y a anguille sous roche. Qui a donc autorisé l'achat de ces véhicules », écrit le journal. En dehors du ministre Atanga Nji qui a présidé la cérémonie de remise des véhicules à problème, le journal vise également Ferdinand Ngoh Ngoh. C’est ce dernier qui aurait piloter le projet selon les sources cités par le médias.
« Certains fin connaisseurs du régime de Yaoundé et d'autres observateurs pointilleux y voient une mainmise de Ferdinand Ngoh Ngo, le ministre d'Etat, secrétaire général de la présidence de la République. Paul Atanga Nji étant l'un de ses proches et le revendiquant même par ailleurs, il est fort à parier qu'il existe une machination bien construite et bien huilée pour renforcer l'habitude du hors la loi et vraisemblablement atteindre ou distraire de l'argent à des fins personnelles », précise le Messager.