C’est un nouvel officier «assez expérimenté» de l’avis de certaines sources que le Cameroun a compté cette semaine dans la liste de ses soldats morts au front dans la lutte contre la nébuleuse Boko Haram. D’après des informations écrites dans les colonnes de La Nouvelle Expression édition du 4 mars dernier, le Capitaine de gendarmerie Ekoume était à bord d’un véhicule militaire quand celui-ci a sauté sur une «mine anti-personnelle».

La Nouvelle Expression relate qu’il était à bord d’un véhicule en compagnie d’autres soldats de l’armée camerounaise. Il  conduisait une mission de l'opération Émergence 4 dans le village Gouzda-Vreket du département de Mayo-Moskota. C’était dans la nuit du 1er mars dernier. Après l’incident le capitaine Ekoume a été transporté de même que ses autres camarades d’armes blessés pour des soins intensifs à l’hôpital adventiste de Koza.

Il est dit que le capitaine était grièvement blessé après l’explosion. Et il avait perdu beaucoup de sang. C’est quelques heures après qu’il a succombé à ses blessures. Ses compagnons à savoir le capitaine Wadai et les autres soldats ont eu plus de chance. Jusqu’à présent ils sont sous soins intensifs et leurs vies seraient hors de danger.

La Nouvelle Expression révèle que selon des informations, le capitaine Ekoume serait le troisième officier camerounais qui décède suite à l’explosion d’une mine anti-personnelle. Le 11 février dernier, c’est le capitaine Emmanuel Pipwoh Yari qui a trouvé la mort aux premières heures de la matinée.

Depuis que la secte terroriste Boko Haram a essuyé de lourdes défaites infligées par la Force multinationale mixte (Fmm) dans une guerre frontale, elle a recours aujourd’hui aux mines anti-personnelles.