Le président de la République camerounaise Paul Biya a participé au sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Le chef de l’État s’est rendu à Paris en France avec une délégation importante pour honorer l’invitation qu’il a reçue de son homologue Emmanuel Macron.
On le sait tous, l’homme désormais âgé de quatre-vingt-dix (90) ans est le président le plus vieux en exercice au monde. Et il n’est pas au top de sa forme. On se demande qui le serait à cet âge.
Paul Biya éprouve des difficultés notoires à être lucide et cohérent en public. Marcher est devenu une chose très difficile pour le patron du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir qu’il dirige depuis des décennies.
C’est la raison pour laquelle le locataire du palais de l’unité d’Etoudi se fait toujours accompagner par la première dame Chantal Biya. Elle limite la casse en gardant un œil attentif sur son mari afin d’éviter tout incident qui résulterait de sa méforme.
Paul Biya est souffrant et il se fait suivre médicalement par des équipes d’experts à sa disposition. Au Cameroun comme dans les autres pays qu’il se rend pour ses différents séjours. Très régulièrement il est évacué quand sa santé veut se détériorer un peu.
Un avion médicalisé est toujours apprêté, avec des professionnels de la santé qui veillent à ce que rien ne lui manque d’un point de vue médical et que le pire n’arrive pas. Cela explique bien de choses, surtout pourquoi il est toujours sur pied malgré son état.
Nous apprenons que le successeur de feu Ahmadou Ahidjo a quitté la France. Seulement, il n’est pas rentré au pays parce qu’il aurait fait une rechute selon plusieurs sources. Par conséquent, le plan de son vol aurait été modifié.
Le journaliste Boris Bertolt tient pour certaine l’information selon laquelle « le président de la République Paul Biya a quitté Paris dimanche matin à destination de Genève en Suisse pour un court séjour privé où il profitera pour effectuer ses visites médicales ».
« Il évite les hôpitaux de son pays. Non à un huitième mandat », crie un internaute triste de constater une nouvelle fois que les autorités elles-mêmes n’ont pas confiance au système sanitaire national qu’elles mettent en place pour la population.