Actualités of Friday, 26 February 2016

Source: cameroon-info.net

Le BIR aide le Nigeria à libérer la ville de Kumché

Photo d'archive utilisée juste a titre d''illustration Photo d'archive utilisée juste a titre d''illustration

La localité de Kumché, proche de la frontière camerounaise, a été libérée mercredi 24 février. Elle était aux mains des membres de la secte Boko Haram, depuis plus de dix-huit mois, apprend-on.

Environ 1000 soldats camerounais de la Brigade d'intervention rapide (BIR) ont combattu aux côtés des forces nigérianes pour cette opération.   «Les combattants de Boko Haram ont d’abord résisté à l’assaut, lancé à l’aube.

Ils ont riposté avec des tirs de RPG, de mitrailleuses 12-7 et de kalachnikov. Ils avaient face à eux des troupes de l’armée nigériane, des soldats du bataillon d’intervention rapide, l’unité d’élite du Cameroun, ainsi qu’un bataillon camerounais qui intervenait lui dans le cadre de la force mixte multinationale», relate radio France international (RFI).

    Une source sécuritaire camerounaise a expliqué sur les antennes de la radio française que «la coordination avec les troupes nigérianes sur leur territoire a été excellente». D’après RFI, les opérations de ratissage se sont prolongées jusque dans la matinée aujourd’hui à Kumché et dans les villages satellites. La libération de cette zone, située à peine à 15 km de la frontière, est une victoire dans le cadre de la lutte contre Boko Haram. Les combats auraient fait un mort côté camerounais et plusieurs bessés.

  «Un militaire camerounais a trouvé la mort ce jour [mardi 23 février, ndlr]. Le véhicule dans lequel il se trouvait, en partance pour Kumché au Nigeria où l’armée camerounaise est engagée depuis hier, a sauté sur une mine. 04 autres militaires ont également été blessés», avait annoncé le journaliste Guibaï Gatama, très aux faits du déroulement de cette guerre dans l’Extrême-Nord du Cameroun.

    L’offensive sur Kumché est la sixième opération conjointe menée par les Camerounais et leurs voisins en territoire nigérian. «Chaque ville reprise à Boko Haram côté Nigeria est une bouffée d’oxygène pour le Cameroun», fait observer RFI. Les insurgés ne mènent plus d’offensives en territoire camerounais.

En revanche, leurs kamikazes parviennent encore à mener des intrusions pour des opérations. La dernière en date est un double attentat suicide mené par deux femmes, qui a fait une vingtaine de morts sur le marché de de Memé, arrondissement de Mora, vendredi dernier.   Onana N. Aaron