Depuis sa libération le 4 juillet et son arrivée en France quelques jours plus tard, Lydienne Eyoum a disparu des écrans radars.
En dehors du sénateur socialiste Jean-Yves Leconte, avec qui elle a été prise en photo, personne n’a vu l’ancienne avocate. Pas même ceux qui l’ont soutenue alors qu’elle purgeait une peine de vingt-cinq ans de réclusion à la prison centrale de Kondengui, à Yaoundé. Pas un mot dans les médias ni une visite aux rédactions que ses avocats sollicitaient sans cesse pour que leur cliente ne soit pas oubliée.
En revanche, selon nos informations, elle s’est renseignée sur le moyen de faire parvenir une lettre de remerciements au président Paul Biya, qui l’a fait bénéficier d’une remise de peine sous la pression de l’Élysée. Reste à faire un sort à la plainte pour torture qu’elle avait déposée contre le chef de l’État camerounais…