Tout semble aller pour le mieux pour Marc Brys au Cameroun. Mal embarqué dans une guéguerre entre la Fécafoot et le ministère des sports, le technicien avait vu son nom être mis dans un premier temps sur le site de la FIFA avant d'être enlevé ensuite.
Mais Samuel Eto'o ayant plébiscité et confirmé sa nomination, ce dernier retrouve son nom inscrit sur le site de la FIFA avec un portrait tout rose. Voici en extrait :
« Marc Brys (61 ans) possède un grand vécu de plus de 25 ans dans l’univers du coaching. L'expérience de l’ex-défenseur flamand dans ce domaine se cantonne principalement dans son pays natal où il a notamment entraîné Mouscron, Saint-Trond, Beerschot, Louvain et Malines. Brys a également officié aux Pays-Bas, notamment au PSV Eindhoven, avant de poser ses valises en Arabie saoudite.
Il s’agira donc de la première expérience de Marc Brys sur le continent africain dont la première sortie est prévue début juin face au Cap-Vert dans un match comptant pour la troisième journée du Mondial 26 avant d’aller défier l’Angola quelques jours plus tard.
À noter que le natif d’Anvers sera secondé par Joachim Mununga, Martin Ndtoungou et David Pagou. L'emblématique portier camerounais Carlos Kameni sera l'entraîneur des gardiens. » écrit la FIFA
Salaire : déjà une mauvaise nouvelle pour Marc Brys et son staff
Lors d'une récente intervention sur MSI TV, Priscille Messene a révélé les coûts exorbitants engagés par la Fécafoot pour l'encadrement technique des Lions indomptables.
Avant la nouvelle liste proposée le 8 mai 2024, la Fécafoot comptait environ une trentaine de personnes pour gérer uniquement cet aspect, ce qui représentait déjà une somme considérable, avoisinant les 200 millions FCFA.
Parmi ces dépenses, Marc Brys, l'entraîneur principal, se démarque avec un salaire de près de 28 millions FCFA, tandis que ses adjoints touchent environ 8 millions FCFA chacun, totalisant déjà près de 50 millions FCFA.
En ajoutant d'autres postes tels que ceux d'Omam Biyik, de Ndtoungou Mpile, de David Pagou et des coordinateurs, les coûts associés à l'encadrement technique s'envolent.
Avec les compétitions nationales à l'horizon, ces dépenses risquent d'atteindre des niveaux encore plus élevés, ce qui soulève des préoccupations quant à la viabilité financière de telles pratiques.