La ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo a été reçue par le premier ministre Philemon Yang jeudi dernier à Yaoundé.
Moins d’un mois après l’annonce de sa candidature, la ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo a effectué une visite au Cameroun pour solliciter le soutien du pays lors de la prochaine élection du secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Louise Mushikiwabo a, à cet effet, été reçue ce jeudi par le Premier ministre Philemon Yang, avec qui elle aurait échangé sur le sujet. Elle a également remis une correspondance officielle adressée par le président Paul Kagame à son homologue Paul Biya, a-t-on appris de l’agence de presse Xinhua.
L’élection du futur secrétaire général de l’organisation internationale de la Francophonie devrait se tenir lors du prochain sommet de ladite organisation, prévu en octobre à Erevan (Arménie).
LIRE AUSSI: Annoncé otage des sécessionnistes, le Maire de Buea clarifie sa position
Ce poste très convoité est actuellement occupé par la Québécoise Michaëlle Jean, ancien gouverneur général du Canada entre 2005 et 2010, journaliste âgée de près de 61 ans, candidate à sa propre succession pour un second mandat de quatre ans. Elle est aussi réputée proche des autorités camerounaises, pays dans lequel elle a effectué une visite dès la première année de son mandat.
Agée de 57 ans, Mme Mushikiwabo est également le porte-parole du gouvernement rwandais depuis 2009 après avoir géré le portefeuille de l’Information. Les médias l’a décrivent comme une diplomate chevronnée. Elle jouit notamment du soutien de la France, tel qu’énoncé par le président français Emmanuel Macron lors d’une visite de son homologue rwandais à Paris en mai dernier. Mais la candidature de Mme Mushikiwabo est controversée, du fait de l’interdiction, depuis 2009, de l’usage du français dans les administrations du Rwanda, à cause des relations tendues avec la France à l’époque.
En rappel, l’OIF réunit les pays ayant le français en partage. Cette organisation compte 58 Etats membres et 26 observateurs.