• Des doutes planent sur la fiablité des tests Covid

• 12 membres de l’équipe comorienne sont testés positifs

• Une contre-expertise est demandée

Le cabinet d'avocats Shepherds mandaté par une association comorienne dénommée "Rassemblement pour une initiative de développement avec une jeunesse avertie (Ridja) a saisi par une lettre en date du 23 janvier 2022, le président de la Confédération africaine de Football pour demander le report du match Comores-Cameroun. Cette rencontre comptant pour les 8ème de finale de la CAN risque d’être déséquilibrée car 12 membres de l’équipe comorienne ont été déclarés positifs au Covid-19. Le cabinet d’avocat qui a relayé les craintes de « manœuvres frauduleuses » évoquées par les adeptes des théories de complot, demande à la CAF un report de 5 jours.

« Qu'il serait contraire au Fair play et à la loyauté tant prôné par les instances dirigeantes de la CAF tout comme la FIFA de lasser joué ce match à sa date initiale du 24 janvier 2022 sans heurter les principe moraux et fondamentaux qui gouvernent le football. Qu'il est dans l'intérêt de l'équité du sport, que ce match soit report pour préserver l'esprit du jeu et le socle sur lequel repose toute la beauté du football (…)Bien vouloir reporter à cinq jours le match des quarts de finale opposant les Comores au Cameroun», indique la lettre.

Doutes sérieux

Les avocats de l’association Rija ne se sont pas contentés de demander un report de la rencontre Comores-Cameroun. Ils ont également souhaité une contre-expertise des tests Covid réalisés sur la délégation comorienne. « Bien vouloir reporter à cinq jours le match des quarts de finale opposant les Comores au Cameroun », lit-on dans la lettre.

Cette requête vient confirmer les doutes émis plus tôt par certaines équipes sur la fiabilité des tests réalisés sur les équipes adversaires du Cameroun durant la compétition.

« C’est un scandale ! On ne peut pas apprendre à 24h du match que quatre de nos joueurs cadres sont testés positifs » , s’était insurgé Bertrand Traoré. « C'est très difficile de préparer un match comme ça, on ne comprend pas trop et nous n’avons pas la sensation que le protocole a été respecté », avait rajouté un cadre de la délégation burkinabè.


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