C’est dans un contexte de constitution des dossiers aux différents examens de la session 2017 que l’Office du baccalauréat du Cameroun a tenu hier à Yaoundé, son 54e conseil de direction.

Au menu, l’examen et l’adoption de quelques textes, le procès-verbal de la dernière session, les résolutions sur les contentieux des examens 2016, le rapport général de ces examens…

Catherine Ndoumbè-Manga, présidente du conseil, a rappelé le taux de réussite général enregistré par l’Office du bac l’an dernier : 40,99% contre 43,64% en 2015.

Elle a aussi noté pour s’en féliciter, le bon déroulement des examens, le respect des délais dans la publication des résultats, la réussite de la gestion technique des innovations dont le moindre n’est pas la reconfiguration du schéma des délibérations au probatoire de l’enseignement général.

Toutefois, le conseil de direction de l’Office a regretté quelques indélicatesses qui ont entaché le processus : le racolage des candidats, les inscriptions frauduleuses, mais surtout un fait qualifié d’anecdotique.

Le transfert des élèves d’un établissement privé sans autorisation de fonctionner vers un autre reconnu, moyennant quelques prébendes pour leur enregistrement comme candidats réguliers.

« Il s’agit d’un délit dont l’éradication s’impose au plus vite», s’est indigné Catherine Ndou