C’est l’une des affaires du moment. Le gardien de but Éric Parfait Djomeni séquestré et torturé. Ces dernières heures, il est revenu à nos oreilles qu’il n’est pas le seul joueur de Victoria United Football Club, dirigé par Valentin Nkwain, à avoir été victime des violences physiques et psychologiques.

Sont aussi concernés Ewane Enopa et Étienne Mukete qui auraient eux aussi été victimes, car ayant subi le même sort. En effet, selon les investigations, le patron du club Valentin Nkwain reproche à ses joueurs de souvent participer au truquage de certains matchs et d’avoir parié sur des rencontres de leur équipe à travers le site de paris sportifs 1xBet.

C’est un période qui aurait vu le champion du Cameroun en titre enchaîner 5 matchs consécutifs sans victoire. Parmi ces 5 matchs, il y a eu 4 défaites subies, une chose inacceptable pour Nkwain qui a pris goût à la victoire.

Le président de l’Association nationale des footballeurs camerounais (ANFC), Lucien Mettomo a déjà fait savoir à l’avocat d’Éric Parfait Djomeni et Etienne Mukete que la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) suit avec beaucoup d’attention le dossier Victoria United FC. Quand il l’avait dit, la Fecafoot n’avait encore pris aucune décision.

Jusqu’à maintenant, l’instance dirigée par Eto’o n’a pas pris de décision pour cette affaire de torture. Mais la Commission d’homologation et de discipline de la Fecafoot a sanctionné lourdement Valentin Nkwain pour son comportement jugé incorrect face aux arbitres après la rencontre de MTN Elite One entre son club et Dynamo de Douala à Limbe. Il est suspendu pour le reste de la saison de MTN Elite One (16 matchs) et écope en plus d’une amende de 10 millions de francs CFA.

S’agissant de l’acte de torture, si la justice arrive à établir sa culpabilité, il prendra très cher. Jacques Marcel Itiga Itiga, responsable de la communication du Syndicat national des footballeurs du Cameroun (Synafoc), s’est d’ailleurs prononcé : « Il semble aujourd’hui avéré que des joueurs de Victoria United ont été victimes de violences physiques et psychologiques. Nous soutenons les joueurs et nous devrions saisir prochainement les juridictions sportives du Cameroun, que sont la Chambre nationale de résolution des litiges et la Commission d’éthique de la Fecafoot ainsi que la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun ».