L’homme a maintenant dévoilé ses ambitions politiques. Mais en même temps, on ne peut pas dire que ce n’était pas connu avant. Le Camerounais Zang Jorel le disait même à haute voix.
« Quand je disais ici que ce Brice Oligui Nguema n'avait aucune intention de quitter le pouvoir, certains me disaient que j'exagère. Où en sommes-nous donc ? », rappelle l’activiste.
Non pas sans ajouter que « voilà donc celui qui disait qu'il ne fait que la transition et que par la suite, il va redonner le pouvoir aux civils qui se présente aujourd'hui aux élections présidentielles comme civil. Et vous pensez que c'est pour quitter le pouvoir de sitôt ? Pour connaître le véritable visage d'une personne, donnez-lui le pouvoir ou l'argent ».
Un observateur de la scène politique gabonaise répond en ces termes : « Les Gabonais ne voulaient pas le changement, mais ils voulaient juste un Fang à la tête de leur pays et ils l'ont trouvé. Longtemps, ils ont martelé qu’eux les Fang sont majoritaires, occupant 7 provinces sur 9. Donc ce n'était pas parce Ali Bongo gérait mal ce pays, ils ne voulaient plus des Bongo, parce que parlant du développement, j'ai vu sous mes yeux les réalisations de ce monsieur en un seul mandat ».
Ce sont par exemple la mise en place de l'assurance maladie, la dotation du pays des routes, des vraies routes dans tout le pays et plusieurs autres choses, cite la source.
Et surtout, « il a remis les Gabonais au travail avec la fermeture des bars à 22 heures. Avant c'était non-stop et après le boulot, la plupart dormait au bar et le plus souvent, le lendemain, ils ne vont pas au boulot. Ayant touché le salaire, ils passaient la nuit au bar et retournaient le lendemain à leur domicile ayant tout dépensé ou alors dépouillés par les femmes ».