Actualités of Saturday, 30 May 2015

Source: cameroon-info.net

On a souvent penser que des personnes à la FIFA couvraient des personnes à la Fécafoot

Le candidat à la présidence de la Fédération camerounaise de football appelle la justice camerounaise à imiter celles de Suisse et des Etats-Unis qui ont déployé le rouleau compresseur contre les présumés corrompus de la FIFA.

Joseph Antoine Bell n’est pas surpris par le «Fifagate». Le candidat à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) semble se demander ce que l’on attendait pour donner un coup de pied dans la fourmilière.

Faisant le parallèle avec la situation que vit la Fécafoot, il laisse entendre que « les Camerounais doivent plutôt se rendre compte qu’ils auraient dû pousser plus loin pour être les premiers à démontrer ce qui se passait à la Fifa ».

Pour le (toujours) virulent détracteur de l’instance qui s’occupe de la gestion du football camerounais, des enquêtes menées à la Fécafoot remontaient jusqu’à l’association mère à Zurich.

« Si on est si corrompu là-haut, on comprend pourquoi les corrompus que nous désignons du doigt ici ont souvent été protégés. On a souvent eu la nette impression quand ce n’était pas de la conviction qu’il y avait des personnes à la FIFA qui couvraient des personnes à la Fédération camerounaise de football » illustre le double champion d’Afrique des nations.

L’ex gardien de buts salue l’initiative de la justice des Etats-Unis et de la Suisse. Il souhaite que celle de son pays agisse de la sorte.

« Aujourd’hui, tout le monde a bien compris une chose que je fais remarquer depuis longtemps. C’est qu’on ne peut pas exclure la justice d’aucune activité d’un pays. La justice est au-dessus de toutes les activités, elle peut donc s’emparer de tous les dossiers », prescrit-il.