Actualités of Wednesday, 25 January 2017

Source: cameroon-info.net

On a trouvé le Pétrole du côté anglo...- Richard Bona

Pour Bona, on a trouvé le Pétrole du côté anglo… du coup un Référendum a été imposé à Ahidjo en 1972 Pour Bona, on a trouvé le Pétrole du côté anglo… du coup un Référendum a été imposé à Ahidjo en 1972

Le bassiste installé aux États-Unis explique que la fête du 20 mai est «en partie illégale». Pour lui, la revendication des anglophones «est légitime».
Richard Bona soutient les revendications anglophones.

Le célèbre bassiste d’origine camerounaise devenu un opposant radical au régime de Paul Biya s’est de nouveau exprimé sur le sujet le week-end passé. Dans une intervention publiée sur Internet, il déclare que la revendication qui consiste à réclamer le retour au fédéralisme n’est pas infondée.

«Faut pas bavarder pour bavarder... La revendication est légitime...», réagit-il, faisant savoir que fédéralisme ne veut pas dire sécession. Il indique que l’idée de faire un référendum devant aboutir à l’unification du Cameroun est venue de la France au moment où le Cameroun était déjà unifié.

«On l'a été avant jusqu'au jour où on a trouvé le Pétrole du côté anglo... Du coup, un Référendum a été imposé à Ahidjo en 1972 par la France...», écrit Richard Bona.

Il soutient que la fête du 20 mai symbole de l’unité nationale «est en partie illégale par rapport au statut signé de 1961». Et Richard Bona d’expliquer qu’un article de la constitution adoptée après la Réunification stipule que la forme de l’État ne changera pas et que toute modification sera irrecevable.

Le chanteur et musicien de renommée mondiale appelle dès lors à «mettre tout» dans le dialogue et d’éviter l’usage de la force qui «ne vient que radicaliser l’autre». Raison pour laquelle, il ne souhaite pas voir de conflit dans la zone anglophone.

Cet avis est le deuxième que Bona émet sur la crise qui a cours dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Début janvier 2017, il invitait le Président camerounais Paul Biya à entamer un dialogue franc et sincère avec les auteurs des revendications.

«Mr BIYA, le dialogue est et reste l’unique solution. Votre solution de facilité à agir avec brutalité ne marchera pas...Will be no winners only losers in both sides...», avait-il alors écrit.