Le président de l’Union Démocratique du Cameroun soutient que la sortie de crise passe par un dialogue inclusif et sans condition.
Adamou Ndam Njoya, en compagnie d’autres hommes politiques, a revisité hier 13 novembre 2017 à Yaoundé, les accords de la Tripartite de novembre 1991.
Lesquels accords ont mis fin au mouvement des « villes mortes » qui secouaient le Cameroun à cette époque-là. C’était aussi l’occasion pour le leader de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) de donner la position de son parti sur la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis 13 mois.
Le maire de Foumban a d’abord fait remarquer « Si la gestion de la crise n’a pas débouché sur des solutions, cela veut dire que quelque part, le gouvernement n’a pas encore trouvé la bonne formule. Notre réflexion ici, c’est de voir si on peut trouver une autre formule », a-t-il déclaré.
L’ancien ministre pense que la sortie de crise passe par un dialogue véritablement inclusif et sans a priori. « Quand on parle de dialogue, de concertations, il n’y a pas de préalables. Tous ceux qui sont présents viennent avec leurs problèmes qu’on pose. Et ensemble on voit ce qu’il y a lieu de faire », propose-t-il.
Adamou Ndam Njoya affirme par ailleurs que des assises semblables à la tripartite de 1991 pourraient être la clé de voute du problème. Des assises avec toutes les parties : gouvernement, société civile, partis politiques etc. «Nous devons accepter de se retrouver quand il y a un problème.
Les anglophones, les francophones, les Camerounais d’une manière générale doivent se retrouver autour du problème du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. On ne doit pas rester là à se tirer dessus ou à cultiver le problème », défend l’homme politique.