Accusée de graves détournements de derniers publics au ministère de l’Économie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire (MINEPAT), l’épouse de l’ancien ministre Elvis Ngollè Ngollè aurait séjourné quelques jours dans les cellules de la police judiciaire à Yaoundé avant d’elle libérée grâce aux manœuvres de l’actuel ministre des Forêts et de la Faune, Philip Ngolè Ngwesse.
Selon le journal l’Épervier qui révèle cette information dans son édition du 4 mai 2016, l’épouse de l’ancien ministre de la Faune, Elvis Ngollè Ngollè, cadre à la Direction des Affaires Administratives et Financières du ministère de l’Économie, la Planification et l’Aménagement du Territoire (MINEPAT), est accusée de détournement de Fonds publics en complicité avec les autres cadres qui séjournent actuellement à Kondengui. Elle aurait été arrêtée, puis gardée à vue à la police judiciaire de Yaoundé. C’est l’actuel ministre des Forêts et de la Faune, Philip Ngollè Ngwesse qui «aurait pesé de tout son poids sur cette affaire pour prouver l’innocence de la femme de son frère du Sud-Ouest», lit-on.
Cette affaire fait dire au journal qu’au Cameroun, l’atteinte à la fortune publique n’est pas seulement une affaire des hommes: «Depuis le lancement de l’Opération Epervier en 2006, on retrouve les femmes parmi les personnalités de la République écrouées en prison. Elles se recrutent parmi les Secrétaires, collaboratrices, prestataires de services, etc., qui sont en complicité avec les gestionnaires des Fonds publics», indique L’Épervier.