Le Cameroun est secoué par une série de scandales politiques et financiers, mettant en lumière l'énigme persistante autour du président Paul Biya et de son protégé, Ferdinand Ngoh Ngoh. Alors que des mandats d'amener sont émis contre ce dernier, les révélations sur les opérations douteuses des "task forces" et les scandales liés à la gestion de la pandémie de Covid-19 continuent de défrayer la chronique.

Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général à la présidence de la République, est au cœur de ces controverses. Les accusations de corruption et de malversations financières pèsent lourdement sur lui, avec des mandats d'amener émis dans le cadre d'enquêtes en cours. Malgré ces accusations, le mystère demeure quant à la protection qu'il semble recevoir de Paul Biya, le président vieillissant du Cameroun.

Ces scandales mettent en évidence les luttes internes au sein du pouvoir, exacerbées par la course infernale à la succession de Paul Biya. Alors que le président continue de protéger Ngoh Ngoh, les Camerounais s'interrogent sur les implications politiques de ces événements. L'opacité entourant ces scandales souligne l'urgence d'une réforme politique et d'une transparence accrue dans le pays.

Dans ce climat politique tendu, les citoyens camerounais réclament des réponses et des actions concrètes. L'avenir politique du pays semble suspendu à ces révélations et aux décisions que prendra le président Biya. L'énigme persiste, mais l'appel à la responsabilité et à la reddition de comptes résonne de plus en plus fort dans les rues du Cameroun.