• Après le DG, d'autres cadres de la CDC ont rendez-vous avec les limiers du TCS
• Il s'agit de 7 cadres de la société "de nouveau" convoqués pour des faits graves
• Le DG de PAMOL est également invité à être "de nouveau" entendu
Au total 9 personnes dont le DG du Cameroon Development Corporation(CDC)peuvent être directement envoyés en prison pour "Détournement de biens publics…"
Sur instruction du procureur général près du Tribunal Criminel Spécial (TCS), M. Mbile Tapea, M. Simon Kamga, M. Peter Njumbe Forsa, M. Lebong Denis, M. Ngoni Njie Franklin Ikome, M. Chungoung Polycarp, M. Foteh Manjoh et M. Chou Martin ont rendez-vous au moins prochain (février) avec la division du corps d'officiers spécialisés de police judiciaire du Tribunal Criminel Spécial à Yaoundé.
Toutes ces personnes cuitées avaient déjà été interrogées par le TCS. Mais compte tenu de nouvelles preuves irréfutables contres elles et la clarification de certains faits, la procureur recommande leur accorde "le droit de se faire assister d'un conseil de son choix". Peut-on lire dans les lettres de convocations à ces personnalités envoyées par le Commissaire Divisionnaire Okos Petis.
Ngoni Njie Franklin Ikome, DG du CDC lui, doit se présenter le jeudi 17 février prochain devant les officiers de la police judiciaire du Tribunal criminel spécial. Principal suspect, l’actuel directeur général de la Cameroon Development Corporation aura très fort à faire face aux éléments en possession des fins limiers du TCS.
Ancien directeur technique, occupait déjà le poste de DG par intérim de la CDC depuis le 8 juin 20212, date de l’évacuation sanitaire précipitée vers l’Afrique du Sud de Henri Ndjalla Quain, l’ancien DG finalement décédé le 13 décembre 2012.
Jadis plus grand employeur du Cameroun, la CDC a été engluée dans des dettes incompréhensibles. Plusieurs explications dont la crise anglophone avaient été données à l'époque pour mettre au chômage douze mille (12 0000) employés de la en 2019.
En fin 2018, le gouvernement camerounais avait lancé un processus de restructuration avec l’accompagnement d’une firme canadienne, égyptienne et
française pour un montant de 80 milliards de FCFA. Mais ces investissements ont également été engouffrés