Pour cette organisation, l’ancien directeur général de la Crtv a pu établir sa bonne foi et la qualité de sa gestion de l’office nationale de radio et télévision.
L’Union de la presse francophone (Upf) a publié un communiqué ce 30 octobre pour réclamer la « libération immédiate et la réhabilitation d’Amadou Vamoulké« . L’ancien directeur général de la Crtv, détenu depuis son arrestation le 29 juillet 2016, fait l’objet de poursuites judiciaires relatives à sa gestion de l’entreprise.
Il est reproché au mis en cause d’avoir détourné plus de trois milliards de francs CFA, représentant le déficit du «report de trésorerie» à son arrivée à la tête de la Crtv en janvier 2005. Autrement dit, il manquait près de trois milliards de francs CFA des 5 milliards que Gervais Mendo Ze, son prédécesseur, dit avoir laissé dans les caisses de la Crtv lors de la passation de service avec Amadou Vamoulké.
L’Upf affirme, dans son communiqué, que « de nombreuses personnalités attestent de son intégrité« , et estiment que cette procédure judiciaire « ressemble bien à un acharnement à vouloir démontrer sa culpabilité malgré l’absence de faits justifiant une telle accusation« .
Le soutien des journalistes francophones intervient après celui du journaliste français Hervé Bourges, fondateur et ancien directeur de l’Ecole supérieure de journalisme de Yaoundé (Esijy), actuelle Esstic. Dans un message publié le 5 octobre dernier, il affirmait qu' »il ne fait aucun doute pour ceux qui l’ont côtoyé, que M. Vamoulké est d’une intégrité professionnelle unanimement reconnue« .
Il est à noter que le 03 août dernier, le quotidien Le jour a révélé qu’Amadou Valmouké avait une nouvelle fois été entendu au Tcs pour une irrégularité dans l’achat de certains droits de retransmission des matchs de football. Cette audience faisait suite au rapport d’un audit commandé par l’actuel directeur général de la Crtv, Charles Ndongo. Cependant le journal n’a pas précisé si ce dossier allait motiver l’ouverture d’une autre procédure contre lui.