« Des Mouvements on en a connu, la PRESBY, la JACHABY, La BRENDABY ; la JUNIORBY, la FRANCKBY ou encore Les FRANCKISTES, Le dernier qui nous tient en haleine depuis Trois mois est la dernière trouvaille de quelqu’un qui se croyait cacher dans ses ambitions ; sans savoir que sa tête et sa célèbre coiffure débordaient de sa cachette.
On savait qu’ils étaient là, les « Ngoh-ngoistes ». On les voit depuis quelques années, prendre d’assaut, à pas feutrés le palais présidentiel. On les voit progresser masqués vers les hauteurs de la République. On les voit campant canon en l’air dans les tranchées de l’armée, de la police et de la Magistrature. Ils y ont déjà planté leur armoiries et drapeau tel qu’on le fait sur un territoire conquis. « Sur très hautes instructions », ils ont pris le pouvoir au Cameroun. De la cuisine au salon. Le maître des lieux, que nous avons élu avec tant de peines et de douleurs, a abdiqué sans nous prévenir. Sans nous expliquer ce que veut dire « sur très hautes instructions », qui ne faisait pas partie des mots usuels des conversations entre nous, le peuple qui sait toujours comment le réélire et lui, notre « seul bon choix. »
Et voilà les « Ngoh-ngoistes » qui, sûrs et certains d’avoir entièrement conquis et contenu la République, du palais présidentiel aux départements ministériels, sortent au jour. Faisant voir aux aveugles leurs ambitions longtemps mal cachées et de plus difficiles à étouffer. Faisant entendre distinctement aux sourds les plus profonds ce que ses adversaires appellent le son de la trahison et de l’infidélité.
L’indécence, attitude qui piétine les tabous, a donné l’audace à une page qui avait toute la confiance du roi de convoiter le trône de ce dernier devant tout le peuple. Etant en possession d’informations qui nous sont inaccessibles ici dans le Cameroun d’en bas, les « Ngoh-ngoistes » obéissent à un timing qui ne tient rien du hasard. L’influenceur, inspirateur, mentor, financier et instigateur du mouvement des « Ngoh-ngoistes » sait pourquoi c’est maintenant qu’il faut sortir du bois et se mettre à découvert. Afin d’être vu, lu, écouté, entendu et peut être compris. Pour des choses de la République prochaines ou lointaines. Mais certaines.
Le majordome qui veut le trône du roi
Un membre important du Mouvement Franckiste a défini le mouvement des « Ngoh-ngoistes » en ces termes : c’est quand un majordome veut devenir maître du palais. C’est quand le valet veut humilier le monarque en lui cousant une tunique de vieillard, usé, perclus de quelques maladies de son âge, sénile et plus impotent un jour après l’autre. Pour lui retirer les honneurs conférés par le peuple qui l’a élu, la gloire de ses grandes réalisations à la tête du pays et dresser le peuple contre lui.
Voilà dit-on dans les milieux où on se bat pour la succession à quoi aura travaillé le beau au palais. Voilà ce qui aura occupé le « plus long séjour au Secrétariat général de la présidence de la République. » C’était cela cette hégémonie administrative qui a fini par faire du Secrétaire général, variablement le « vrai Président de la République », le « vice-président », le « vice-dieu » et d’autres épithètes qui traduisent les ambitions cachées de celui qu’on appelle sous cape au Gouvernement « Le belliqueux collaborateur du président de la République ».
Tout compte fait, ce n’est pas si mal d’avoir le mouvement des « Ngoh-ngoistes » en lisse car la bataille de la 25ème heure s’annonce très épique. La nuit des longs couteaux qui a commencé, a mis en lumière l’utilisation de la ligne 94, 55, 65. Nous serons également édifier sur les appartements de luxe new-yorkais qui font du chahut sur les réseaux sociaux. On saura tout sur le marché de gré à gré de plusieurs milliards de FCFA, pour la clôture de sécurité du Port autonome de Douala gracieusement offert à des israéliens.
Et puis, le Covid-gate et les chemins des milliards de FCFA de la Can n’auront plus de secret pour tous, tout comme l’affaire martinez livrera ses secrets.
La mare des dauphins connaît-elle à quel degré aurait brûlé les nageoires de plusieurs ? La liste ne me revient plus, celle de ceux que l’on citait comme étant proche du trône ou qui avaient l’ambition de le convoiter. Peut-être que des « mouvements » se préparent. D’autres mouvements de soutiens à tel ou tel autre.
2024, on ne perd rien à attendre, selon l’agenda caché de Paul Biya, le Cameroun sera pour dire simplement, en mouvement.
Wait and see. Et ça, ça va se savoir.»