Actualités of Tuesday, 18 January 2022

Source: www.camerounweb.com

Ordre national des médecins : la nuit des longs couteaux

Chaud devant Chaud devant

L’élection du bureau a lieu dans les prochains jours

La guerre de positionnement est ouverte

Les batailles se multiplient

Ce sont deux documents qui sont venus mettre le feu aux poudres au sein de l’Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC) qui prépare son élection d’ici le mois de mars. Ces deux documents sont en effet venus doubler d’intensité à une guerre de succession qui s’était déjà ouverte au sein de l’ordre. électoraliste ».

Une première lettre accuse également l’équipe dirigeante sortante de l’ordre des médecins. Son auteur, le Dr Pierre Bassong, ex-président du Syndicat des médecins du Cameroun (Symec). Pierre Bassong s’insurge contre le non-respect des dispositions légales au sein de l’ONMC. Principalement, l’absence d’un président de l’Assemblée générale et d’un règlement intérieur au sein de l’ONMC. Pour étayer ses propos, il convoque l’article 25, alinéa 3, de la loi du 10 août 1990 relative à l’exercice et à l’organisation de la profession de médecin ; et le décret d’application de ladite loi du 22 juillet 1992, en son article 7.

« C’est le règlement intérieur qui devrait définir le code électoral. Autrement dit et pour le moment, c’est le président qui gère tout, dit qui est candidat et qui ne l’est pas. C’est illégal et immoral d’être juge et partie » charge le médecin-neurologue contacté par L’urgentiste. Il poursuit : « L’absence de l’AG donne de super pouvoirs au président de l’ONMC qui devient de fait président de deux organes de l’ONMC à savoir l’AG et le conseil de l’ONMC. Ce manquement ne permet pas à l’ONMC de fonctionner normalement ». Un avis partagé par le Dr Fonkoua, qui évoque « le refus systématique » de mettre en place ces deux instruments réglementaires « capitaux de régulation et de transparence ».

Le deuxième document, une lettre ouverte adressée au président sortant de l’ONMC, le Dr Guy Sandjon. Le Dr Rodolphe Fonkoua, conseiller au sein de l’Ordre et auteur de la lettre dénonce « de graves dysfonctionnements et autres abus au sein de l’ONMC qui ternissent l’image de toute la profession médicale ».

Il accuse ensuite le président sortant d’avoir relégué au second plan, les missions régaliennes de l’Ordre dont l’une est la résolution prioritaire des problèmes des médecins tels que l’inscription au tableau de l’Ordre, l’exercice en clientèle privée, le changement d’aire géographique.

Le promoteur de la Polyclinique Idimed basée à Douala cite comme charge, l’accumulation des dossiers des confrères au siège de l’ordre, au-delà du délai de forclusion de 90 jours ; l’absence de la tenue des conseils et l’institution d’une approche « discriminatoire » dans l’assistance faite aux confrères décédés. La correspondance critique également l’instauration d’une pénalité de 30% pour retard de cotisation annuelle à tout ancien membre. Au sens du Dr Rodolphe Fonkoua, cette mesure « participe tout simplement d’un calcul