• Les Partouzes et violence en milieu scolaire font ravages

• Des images avaient été abondamment relayées

• Les évêques sonnent l'alarme


C'est devenu chose récurrente depuis quelques mois dans le système éducatif au Cameroun. Des élèves s'adonnent aux pratiques sexuelles et pour la plupart des garçons à la toxicomanie.

Le constat des derniers événements montrent clairement que des élèves se munissent d'armes blanches notamment les couteaux avec lesquels ils passent à leur forfait.

Plusieurs personnes y ont laissé leur vie dans des conditions affreuses dans des affrontements entre élèves ou professeurs.

Les évêques catholiques tirent la sonnette d'alarme. Il est temps de mettre fin à ces pratiques de toxicomanie et de sexualité en milieu scolaire.

« Nous sommes préoccupés par la fréquence croissante de la toxicomanie et de la violence dans nos écoles au cours de l’année scolaire 2021/2022 », ont indiqué les hommes de Dieu de la province ecclésiastique de Bamenda.

Ils ont d'ailleurs appelé le gouvernement camerounais à « intensifier la sensibilisation sur les effets néfastes de l’abus de drogues et de la violence ».

Pour ces derniers, « de tels actes d’autodestruction peuvent sérieusement compromettre la réalisation des objectifs de l’éducation dans les écoles ». « Le gouvernement devrait intensifier la sensibilisation sur les effets néfastes de l’abus de drogues et de la violence, et également renforcer l’application des mesures de prévention de la vente, de la circulation et de l’usage de drogues illégales. Les jeunes doivent devenir « les évangélisateurs de leurs pairs. Personne ne peut le faire mieux qu’eux », soulignent-ils lors de leur rencontre.