Alors que l’enjeu défini par le RDPC est à l’accélération de la décentralisation, c’est un vieillard de 84 ans qui est reconduit à la tête du Senat, avec lui comme collaborateurs, des sénateurs âgés de 100 ans, 86 ans, 91 ans etc…Quelle serait la logique des nominations si ce n’est le maintien au pouvoir dans un pays où le Senat est supposé assurer la représentation des collectivités territoriales de la République et contrôler le gouvernement ?

‘‘C’est un spécialiste dans l’art de corrompre à coup d’enveloppes les chefs traditionnelles qu’il réunit régulièrement dans sa résidence de Bangangté…La dernière grande réunion a eu lieu en Février dernier »explique un ancien cadre du parti au pouvoir RDPC résidant à Bafoussam.

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Usine de riz de Galim, usine de pommes de terres de Babadjou, usine d’avocats, etc…Voilà autant de projets initiés à coups des milliards qui n’ont jamais vu le jour pour certains et morts nés pour d’autres dans le Bamboutos, région de l’Ouest. Une complicité entre les fonctionnaires de l’administration publique, et les promoteurs privés sous le regard complice des autorités traditionnelles.

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De quoi donner raison à ceux qui disent que seuls les prébendiers, prévaricateurs et voleurs de la république peuvent encore souhaiter le maintien au pouvoir d’un homme âgé de 85 ans, dans un pays classé deux fois pays le plus corrompus au monde, où aucun fonctionnaire ne rend compte sur son enrichissement, un pays ou depuis 30 ans le président accuse ses collaborateurs d’incompétence.

Ces élites et chefs traditionnels peuvent continuer d’envoyer des messages de soutien au RDPC pour corrompre les populations, mais c’est sans ignorer qu’une nouvelle Elite est en train de naitre au Cameroun, ceux-là qui veulent une nouvelle république, c’est ce qu’apporte aux populations le souffle de l’espoir du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, ils étaient ce weekend installer les cellules dans l’arrondissement de Bangang et Babadjou dans le Bamboutos. Un journal disait que Kamto est mort, c’est plutôt le Senat qui a tué les chefs traditionnels.