Actualités of Wednesday, 19 October 2022

Source: www.camerounweb.com

Pénurie de gaz : une bagarre éclate dans une station

La bouteille de gaz est à 15.000 FCFA La bouteille de gaz est à 15.000 FCFA


• Le gaz est introuvable au Cameroun

• La bouteille est à 15.000 FCFA

• Une bagarre s'est éclatée dans une station service


Le Cameroun croupit déjà sous le poids du manque d'eau potable. Dans les ménages, il est difficile d'avoir accès au gaz butane depuis quelques jours. On observe une pénurie de gaz domestique est observée dans plusieurs villes du Cameroun. On parle déjà de l'urgence pour l'Etat de trouver des solutions.

Selon M. Hugues Mballa, une bagarre a éclaté entre des clients dans une station service.

« Nos dirigeants devraient gérer cette pénurie de gaz avec la plus grande célérité. Une bagarre a éclaté à la station service Tradex de Kotto. Avec la colère, certains de nos concitoyens pourraient mettre le feu dans les stations services et on assisterait alors à des drames », indiqué Hugues Mballa.

« Ça commence souvent comme ça, après les émeutes de la faim, les émeutes du gaz », a-t-il ajouté.

« Le Cameroun semble devenir le pays des riches. Le pauvre citoyen n'a plus vraiment sa place », tels sont les propos d'un citoyen abusé ayant appris les nouveaux tarifs du gaz butane à Bonamoussadi à Douala.

En effet, la guerre Ukraine - Russe et le tsunami à Hawaï viennent une fois de plus de plonger le Cameroun dans une dangereuse turbulence. Il y a quelques semaines, c'était l'essence qui était en forte penurie. Maintenant, c'est autour du gaz de disparaître de la circulation.

Des images d'une station-service, Tradex située à Bonamoussadi, montrent une forte affluence des populations avec des bouteilles de gaz pour la recharge.

Là, dans cette station, la bouteille de Gaz est vendue à 15.000 FCFA à toute personne ayant pris rendez-vous 48h avant, apprend on de sources concordantes.

« Les bensikineurs et autres pauvrards venus chercher le gaz avec leurs 9000 FCFA sont en ce moment chassés des lieux », a écrit Nzui Manto.