• Cabral Libii est en Europe
• Il présente son livre ‘’Fédéralisme communautaire’’
• Les co-rédacteurs du livres sont connus
Le président du PCRN et sa délégation poursuivent leur tournée européenne pour la présentation de l’ouvrage ‘’Fédéralisme communautaire’’. Ce samedi, Cabral Libii a présenté au public les corédacteurs de l’ouvrage devenu ‘’la bible’’ du PCRN. Il s’agit de Dr Aristide BITOUGA et Monsieur OWONA Patrick Mohamed.
‘’ En résumé, l’auteur propose de supprimer les dix régions dans leur forme actuelle et de transformer les 58 départements en régions, redessinées cette fois selon des critères communautaires. Libii considère le fédéralisme comme un mode d’organisation de l’État qui vise à créer de la cohésion dans un espace partagé’’, écrit Jeune Afrique.
Le magazine révèle que concept a vu le jour dans l’esprit de Cabral Libii lors du Grand Dialogue national censé mettre fin à la crise anglophone. Cabral Libii qui pensait que cette crise était une opportunité pour changer de forme de l’Etat aurait tenté en vain le premier ministre Joseph Dion Ngute. « Le prétexte du livre, c’est la crise anglophone, explique-t-il. C’est à la faveur du Grand Dialogue national [GDN] que nous présentons pour la première fois le concept de fédéralisme communautaire. Parce que nous avions constaté que le fédéralisme était un tabou lors de ce dialogue. C’est en vain que j’ai essayé de convaincre le Premier ministre de mettre la question du fédéralisme en débat.
La crise anglophone est une opportunité historique pour que nous réparions ce virage raté de 1961, lorsque le Cameroun s’était résolu à se reconstituer après qu’il avait été divisé en 1922 à la suite de la Première Guerre mondiale. Pour arrêter la guerre dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, nous devons retourner au fédéralisme. Cela permettra aussi de reconfigurer au passage le schéma de décentralisation que l’on veut mettre en place au Cameroun pour, enfin, libérer les énergies de nos différentes communautés. », confie Cabral Libii.
« Le prétexte du livre, c’est la crise anglophone, explique-t-il. C’est à la faveur du Grand Dialogue national [GDN] que nous présentons pour la première fois le concept de fédéralisme communautaire. Parce que nous avions constaté que le fédéralisme était un tabou lors de ce dialogue. C’est en vain que j’ai essayé de convaincre le Premier ministre de mettre la question du fédéralisme en débat. La crise anglophone est une opportunité historique pour que nous réparions ce virage raté de 1961, lorsque le Cameroun s’était résolu à se reconstituer après qu’il avait été divisé en 1922 à la suite de la Première Guerre mondiale. Pour arrêter la guerre dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, nous devons retourner au fédéralisme. Cela permettra aussi de reconfigurer au passage le schéma de décentralisation que l’on veut mettre en place au Cameroun pour, enfin, libérer les énergies de nos différentes communautés. »