S’il fallait rebaptiser cette route, "Route de la Mort" serait un choix évident. Chaque jour, les automobilistes s’y lancent presque à l’aveugle, bravant 21 kilomètres de chaos, entre poussière étouffante et embouteillages interminables.
Pourquoi ? Parce que les travaux n’en finissent pas… depuis sept ans. Le chantier, initialement confié à une entreprise tchadienne, a surtout servi à engloutir 11 milliards de FCFA avant la résiliation de son contrat en 2023.
Depuis, un nouvel acteur, Cabtel, est censé achever les travaux d’ici avril 2026. Mais après deux reports de livraison, qui peut encore y croire ?
Pendant ce temps, la poussière transforme les usagers en "hommes masqués" et la route continue d’aligner les accidents mortels.
Sur ce tronçon, une seule chose avance vite : le désespoir.